Les outre-mer sont au centre des enjeux de développement durable. Ils représentent 10 % de la biodiversité mondiale, 80 % de la biodiversité française et permettent à la France d'être la 2ème puissance maritime mondiale grâce à leur zone économique exclusive (ZEE). Des atouts qui confèrent à l’outre-mer et à la France une responsabilité prépondérante dans les débats mondiaux face à des défis environnementaux grandissants : lutte contre le changement climatique et les événements climatiques extrêmes, préservation et restauration du capital naturel, atteinte des Objectifs de Développement Durable ODD) de l’agenda 2030 des Nations Unies. 

Les métiers de l’eau et des déchets sont au cœur des enjeux de développement durable. Au-delà de leurs métiers, les collaborateurs des entreprises locales de SUEZ en outre-mer participent activement à des événements citoyens en faveur de l’environnement et s’engagent dans des actions de sensibilisation et de pédagogie sur le terrain. 

500 arbres plantés en une journée sur l’îlot Sainte-Marie en Nouvelle-Calédonie

Vingt collaborateurs de la Calédonienne des Eaux ont participé samedi 10 juin à l'opération "Fin beaux nos îlots" aux côtés de l'association Caledoclean dont elle est partenaire depuis dix ans. Cette action citoyenne vise à reboiser les îlots calédoniens dans un objectif de protection et d’enrichissement de la biodiversité en partenariat avec la Province Sud et la Ville de Nouméa.  "80 % de la forêt sèche initiale a été détruite en Nouvelle-Calédonie", regrette Thibaut Bizien, un passionné de préservation environnementale et chargé de mission pour Caledoclean. Depuis plusieurs années, le co-fondateur de cette association mobilise des bénévoles, des entreprises et les institutions, engagés pour restaurer et préserver la biodiversité locale. Cette initiative a déjà conduit à la plantation de 3 700 arbres sur les îlots de Sainte-Marie et de Uéré dont 500 samedi dernier.

Pin colonnaire, santal calédonien, bois de fer et dix autres espèces ont été replantés « dans le but de façonner des couvertures végétales assez denses et diversifiées pour protéger les îlots des phénomènes cycloniques, d’éviter entre autres, l’érosion des sols, tout en favorisant la présence de nombreuses autres espèces animales (oiseaux, insectes) et végétales (plantes médicinales notamment). Cette végétation contribue de manière significative au maintien de la biodiversité calédonienne, connue pour être le 3^ème pays avec le plus fort taux d'endémisme au monde ». 

Pour Dolores Loree, chef du service Approvisionnements et Logistique de la CDE  et bénévole pour la plantation : « c’est un acte citoyen de planter les arbres sur nos ilots. On a été agréablement surpris par l’évolution de la plantation précédente. Je suis partante pour la prochaine plantation ! »

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Plus de 1000 visiteurs pour le 1^er village écocitoyen de Papeete en Polynésie

Engagée depuis plusieurs années dans l’organisation d’actions concrètes en faveur de la protection de l’environnement, la Ville de Papeete a créé le premier “village écocitoyen” dans le cadre de la Journée mondiale de l’Environnement 2023. Un événement qui a pour vocation de « mettre en avant les enjeux environnementaux et écologiques grâce à des ateliers ludiques et participatifs animés par une groupe d’acteurs engagés (associations, services du Pays et entreprises) ». Plusieurs thématiques abordées sur la vingtaine d’ateliers et de stands dont la protection de la biodiversité terrestre et maritime, le traitement des déchets, la promotion d’une consommation raisonnée, le climat et l’impact carbone.  

La Polynésienne des Eaux a animé pendant une journée un stand de sensibilisation à la ressource en eau avec des actions pédagogiques autour du cycle de l’eau et du déploiement de la télé-relève à Papeete qui permet notamment aux usagers de mieux gérer leur consommation d’eau. Vif succès aussi auprès des plus jeunes avec le tout nouveau « jeu de l’eau », à la découverte des bons gestes pour préserver les ressources en eau. 

Lire aussi: Journée mondiale de l'eau : la Société polynésienne des Eaux organise une matinée d'information sur « L’innovation au service de l’eau » pour « protéger les ressources grâce à des solutions résilientes et innovantes »

CARIBSAN, VALORA : les acteurs du développement durables de la Caraïbe réunis en Martinique

Depuis 2010, les Antilles sont touchées par des épisodes de sécheresse plus intenses et plus fréquents. Le projet de recherche scientifique C3AF¹ publié en octobre 2021 fait état d’un « réchauffement marqué et observé sur toute la région des Antilles. (...) Plus de vagues de chaleur et d’épisodes secs et moins de pluies abondantes ont pour conséquences des défis pour la gestion des ressources en eau et l’agriculture, entre autres ». 

En Martinique, les épisodes de sécheresse ont culminé en 2020 avec un carême intense qui s’est installé dans la durée et la gestion des ressources en eau est aujourd’hui l’un des enjeux cruciaux de la protection de l’environnement et de la qualité de vie des Martiniquais. 

Lire aussi : Conférence CARIBSAN: Les acteurs caribéens du secteur de l'eau et de l’assainissement réunis en Martinique les 13 et 14 juin

La conférence CARIBSAN qui réunit actuellement les acteurs caribéens du secteur de l’eau et de l’assainissement - en présence de la secrétaire d’Etat chargée de l’écologie - a pour objectif de favoriser la coopération régionale dans le champ de l’assainissement dans la région Caraïbe. Des visites de stations de traitement des eaux usées utilisant la Solution Fondée sur la Nature des Filtres Plantés de Végétaux sont au programme, dont la station de Taupinière au Diamant exploitée par la Société Martiniquaise des Eaux². 

VALORA, village du développement durable et de l’économie circulaire 

Le village VALORA ouvre ses portes aujourd’hui à Fort-de-France. Son but : « informer, sensibiliser et conseiller les habitants de Martinique sur le développement durable, l’économie circulaire, la mobilité durable, la transition énergétique et les enjeux liés »³. 

Parmi les tables rondes organisées en amont, deux portaient sur la sécheresse et l’assainissement. Intervenante lors des tables rondes, la Société Martiniquaise des Eaux sera présente sur le salon pour informer et sensibiliser le public au circuit de l’eau et à l’ensemble des métiers qui participent à la préservation des ressources naturelles de la Martinique. La re-utilisation des eaux usées à Terraviva sera aussi exposée ⁴. 

Comme pour CARIBSAN, sont prévus sur VALORA des « échanges d’expérience avec nos voisins de la Caraïbe. Parce-que “l’union fait la force”, pour cette édition 2023 nous recevrons quelques pays de la Caraïbe et de l’Amérique centrale (Guadeloupe, Guyane, Dominique, Sainte-Lucie, Cuba, Guatemala, Mexique…), afin qu’ils nous présentent leurs solutions et méthodes en matière de développement durable, d’économie circulaire et de préservation de leur environnement ».

« S’adapter dès aujourd’hui et changer nos habitudes pour demain » : le Plan eau dans les outre-mer

L’ampleur et l’intensification des aléas climatiques menacent particulièrement les territoires insulaires. Préserver la biodiversité et la ressource en eau pour les populations ultramarines passe par une prise de conscience que la mobilisation se fait à tous les niveaux de la société. Dans un contexte évolutif de pandémie, de guerre, de réchauffement climatique, de dégradation de l’environnement, les sujets de l’eau et de la gestion des déchets ne cessent de prendre de l’importance dans les débats internationaux et nationaux. En France, les récents rapports et missions parlementaires soulignent l’urgence d’agir dans les outre-mer sur ces deux thématiques⁵. 

Pour préserver l’eau et l’environnement, des solutions innovantes se mettent en place en outre-mer, notamment dans la gestion des déchets. Le rapport du Sénat sur « la Gestion des déchets dans les outre-mer » ⁵ cite Inovest pour la Réunion «  un centre de valorisation multifilières Inovest, situé à Sainte-Suzanne. Ce site le plus moderne du monde en milieu tropical doit atteindre un taux de valorisation record de 63 % ».

De même, le Plan eau⁶ présenté en mars 2023 met l’accent sur les outre-mer en insistant sur la nécessité « d’organiser la sobriété des usages de l’eau, de restaurer les zones humides (mangroves), de renouveler les infrastructures d’eau potable et d’assainissement, d’améliorer la gestion des périodes de sécheresse... ». 

Si les mesures et les moyens annoncés par ce Plan représentent une avancée pour les outre-mer, l’engagement de tous les acteurs de la société reste indispensable. 

Les 4 étapes d’une bonne plantation  -Saisir la plante et ajuster la hauteur afin que la motte de terre et le sol soient au même niveau. En effet si l'arbre est planté trop profond, le collet se retrouve étouffé et l'arbre meurt. S'il est au-dessus du niveau du sol, la terre de la motte peut s'éroder avec les pluies et laisser les racines à découvert ce qui entrainera également la mort du plant, -Une fois l'arbre bien positionné dans le trou, on y ajoute deux poignées d'hydrorétenteur,  -Si l'arbre est en pot, on prend soin de le retirer en retournant délicatement le pot tout en retenant le plant. On applique ensuite une pression sur les bords du pot pour faire sortir la motte,  -On installe l'arbre dans son nouvel environnement, on rebouche le trou en ramenant abondamment la terre autour du plant et enfin on tasse avec les mains.