La Polynésie française jusqu’à lundi une session de formation en épidémiologie de terrain, organisée en partenariat avec la Communauté du Pacifique (CPS), le Réseau océanien de surveillance de la santé publique (ROSSP), le ministère de la Santé et l’Agence de régulation de l’action sanitaire et sociale (ARASS). Le but : doter les professionnels de santé des compétences nécessaires pour mieux surveiller, analyser et répondre aux menaces sanitaires, selon un communiqué de la Présidence polynésienne ci-dessous.
Cette initiative, soutenue financièrement par l’Union européenne et l’Agence française de Développement (AFD), s’inscrit dans le cadre du projet d’extension des services du ROSSP et du renforcement de la sécurité sanitaire dans la région Pacifique. Elle vise à doter les professionnels de santé de Polynésie française des compétences nécessaires pour mieux surveiller, analyser et répondre aux menaces sanitaires.
Le programme de formation, reconnu par l’Université nationale des Fidji (FNU), comprend plusieurs niveaux de certification. Cette première session, consacrée à l’initiation à l’épidémiologie et à l’épidémiologie de terrain, réuni 25 participants issus de différentes structures sanitaires du pays : l’Agence de régulation de l’action sanitaire et sociale (ARASS), la Direction de la Santé, le Centre hospitalier de Polynésie française (CHPF), l’Institut Louis Malardé (ILM), l’Institut du Cancer de Polynésie française (ICPF) ainsi que les centres de dialyse.
Encadrée par une équipe de formateurs spécialisés venant de Nouvelle-Calédonie et de Fidji, cette formation associe des enseignements théoriques et des exercices pratiques, permettant aux participants de renforcer leur expertise en surveillance épidémiologique et en gestion des crises sanitaires. Face aux défis posés par les épidémies et les maladies émergentes, cette initiative s’inscrit dans une volonté de renforcement des capacités locales en matière de santé publique promu par le ministère de la Santé en charge de la Prévention.