Wallis et Futuna : Le président de l’Assemblée territoriale Atoloto Kolokilagi en mission à Paris

Wallis et Futuna : Le président de l’Assemblée territoriale Atoloto Kolokilagi en mission à Paris

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Le président de l’Assemblée territoriale de Wallis et Futuna, Atoloto Kolokilagi, sera en mission à Paris à partir de cette fin de semaine. Avec le gouvernement, il évoquera notamment la participation de l’archipel au prochain Sommet France-Océanie, l’accord particulier avec la Nouvelle-Calédonie et l’État ou encore, un pacte de convergence. 

Élu en novembre dernier, Atoloto Kolokilagi fera son premier déplacement protocolaire accompagné par son Vice-président Tuiasoa Sosefo Motuku et Napole Polutele, président de la Commission de l’Enseignement et du Développement du Territoire. Mardi, il s’entretiendra avec la ministre des Outre-mer Annick Girardin et son cabinet, puis avec la Direction générale des Outre-mer jeudi et avec le cabinet du Premier ministre vendredi prochain. Pour l’heure, sans Édouard Philippe, même si un passage de ce dernier à cet entretien n’est pas exclu.

Pour Atoloto Kolokilagi, qui fait le voyage avec plusieurs dossiers, il s’agira d’abord de définir plus précisément la participation de Wallis et Futuna lors du prochain Sommet France-Océanie, qui aura en avril en Polynésie, à l’occasion de la visite du président de la République. Un moment important pour l’archipel puisque, un temps envisagé, Emmanuel Macron ne profitera pas de son déplacement en Polynésie pour se rendre à Wallis et Futuna, à l’instar de son prédécesseur. Il s’agira également d’en savoir plus sur ce One Planet Summit organisé en parallèle du Sommet France-Océanie.

Autre sujet important pour la Collectivité du Pacifique : l’accord particulier qui lie Wallis et Futuna, la Nouvelle-Calédonie et l’État. Signé en 2003, il découle de l’accord de Nouméa en 1998 et a été constitutionnalisé par la loi organique de 1999. Les élus wallisiens veulent « relancer ce dossier et demander à l’État qui s’était éloigné de cet accord de revenir et participer à ces discussions et signer un avenant à cet accord », nous a expliqué le sénateur Robert Laufoaulu. Dimanche soir, le président du gouvernement calédonien Thierry Santa avait évoqué ce sujet avec le Premier ministre. Cet avenant pourrait être signé en juin prochain dans le cadre d’un déplacement du Premier ministre en Nouvelle-Calédonie et à Wallis et Futuna.

Un déplacement qui permettrait également de signer un pacte de convergence entre l’archipel et l’État. « On souhaite rentrer dans cette logique, signer un pacte de convergence » qui acterait une « vision de développement de la Collectivité » jusqu’en 2030. Ce pacte de convergence engloberait notamment le contrat de développement renouvelé en 2017 et le contrat de convergence et de transformation signé en juillet dernier. Durant son déplacement, Atoloto Kolokilagi va également demander un soutien financier de l’État pour le règlement des 2,5 millions d’euros que la Collectivité doit à la compagnie de télécommunication Broadband.