Nouvelle-Calédonie : Un groupe de travail pour relancer le tourisme international

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Nouvelle-Calédonie : Un groupe de travail pour relancer le tourisme international

Alors que la réouverture des frontières s’est maintenant confirmée depuis plusieurs mois après près de deux ans de crise sanitaire, il s’agit dorénavant d’attirer à nouveau les voyageurs afin de relancer le secteur économique du tourisme, grandement impacté depuis 2020. 

Un groupe de travail composé de Mickaël Forrest, membre du gouvernement chargé de la promotion internationale du tourisme, et Caroline Brunel et Rebecca Marchal, représentantes de Nouvelle-Calédonie Tourisme en Australie et en Nouvelle-Zélande, s’est réuni en mai dernier pour évoquer les pistes de travail à mener pour y parvenir.

Présentes sur le Caillou du 16 au 20 mai à l’invitation de Mickaël Forrest, Caroline Brunel et Rebecca Marchal, ont animé trois rencontres informatives pour mieux comprendre et appréhender de manière concertée la relance touristique internationale calédonienne. Attirer de nouveau des visiteurs étrangers, c’est l’objectif du groupe Nouvelle-Calédonie Tourisme (NCT), groupement d’intérêt économique (GIE) fondé en 2001, devenu organisme gouvernemental chargé de promouvoir la destination à l’international et de coordonner la stratégie touristique, en concertation avec les provinces et les communes.

Du 16 au 19 mai dernier, le NCT a ainsi donné rendez-vous aux professionnels locaux de la filière, à Nouméa, Koné et Lifou, afin d’échanger sur les nouveaux enjeux et attentes des voyageurs et revendeurs étrangers, au cours de rencontres intitulées « know your market : êtes-vous prêt à la relance ». Lors de ces rencontres, il s’agissait de réaliser un état des lieux de l’offre calédonienne, du planning de reprise de la desserte aérienne, des freins et des opportunités de la destination, de l’évolution des réseaux de distribution, du bouleversement des tendances de voyages ou encore du renforcement de la concurrence régionale.

Un point sur l’évolution des marchés principaux pour la Nouvelle-Calédonie a ainsi pu être étudié, soit ceux de l’Australie, Nouvelle-Zélande, Japon, France et bientôt Singapour. Il s’agissait également de déterminer la capacité des professionnels locaux à s’inscrire dans une trajectoire nouvelle, née des crises sanitaire, écologique et économique qui frappent les îles du Pacifique.

Damien Chaillot