Depuis novembre 2024, le fret aérien postal à destination de la Nouvelle-Calédonie subit d'importantes perturbations. Une partie des colis reste bloquée à l’aéroport Charles de Gaulle, à Paris, entraînant des retards notables dans leur acheminement. La solution maritime a été choisie pour désengorger le flot de colis. Focus avec nos partenaires de CALEDONIA.

Des retard importants sur la réception de colis liés à des engorgements dans les aérogares, dans un contexte de fin d'année synonyme de forte croissance du nombre d'envoi à travers le globe. Les difficultés rencontrées dans le transport des colis, exacerbées par les fêtes de fin d’année, ont été expliquées par Dominique Apicella, directrice par intérim du centre postal, lors d’une interview avec nos partenaires de Caledonia : « Ça fait 10 tonnes, on peut recevoir jusqu’à 2 tonnes par avion (…) On connaît ça très souvent en fin d’année du fait des fêtes, et là ça a été accentué par des vols moins fréquents ces derniers temps, donc des compagnies aériennes qui ont moins de capacité d’emport, et donc une accumulation de colis à Paris ».

Une solution maritime adoptée temporairement

Face à cette situation, une solution alternative a été mise en place. Les colis bloqués dans l'Hexagone seront acheminés par voie maritime. Dominique Apicella précise : « Ce qui a été choisi, c’est d’utiliser la voie maritime. C’est plus long à venir, mais c’est parti, on a une date d’arrivée au 31 janvier. Une fois arrivé à Nouméa, on récupérera très vite ce flux et on saura le gérer en 48h. La voie aérienne n’est pas abandonnée, on a contourné la difficulté aérienne parce qu’on n’avait pas d’autre choix, mais il y a quand même des choses qui continuent à arriver par avion ».

En parallèle, d'autres retards d'acheminement sont également signalés pour les envois provenant d’Australie et de Nouvelle-Zélande, aggravant les problématiques logistiques actuelles.
Des efforts sont toutefois en cours pour rétablir une fluidité dans le transport postal, notamment grâce à l’alternative maritime et à l’ajustement progressif des capacités aériennes. 

Damien CHAILLOT