Glissement de terrain en Papouasie Nouvelle-Guinée : « Des moyens militaires déployés depuis la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française » a annoncé Sébastien Lecornu

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Glissement de terrain en Papouasie Nouvelle-Guinée : « Des moyens militaires déployés depuis la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française » a annoncé Sébastien Lecornu

Le Ministère des Armées et Le Ministère des Affaires étrangères et de l'Europe ont annoncé le 1er juin dans un communiqué le déploiement de moyens militaires et une contribution financière, dans le cadre de la participation de la France aux efforts de solidarité envers la Papouasie-Nouvelle Guinée. L'archipel a été touché par un glissement de terrain le 24 mai dernier, causant le décès de plus de 2000 personnes.



« Des moyens militaires déployés depuis la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française seront mis à disposition de la Papouasie-Nouvelle-Guinée dans les prochaines heures pour contribuer à la réponse humanitaire», souligne le communiqué commun. Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, « contribuera à hauteur de 300 000 euros aux opérations de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) afin de distribuer des denrées alimentaires, des abris et garantir l’accès à l’eau et aux services d’hygiène.»

« Cet appui, coordonné avec nos partenaires régionaux, est un exemple concret de la solidarité et de la coordination civilo-militaire que nous promouvons à la réunion des ministres de la défense du Pacifique Sud, le SPDMM (South Pacific Defense Minister’s Meeting)», précise le communiqué.
 


L’OIM alerte sur un risque d’épidémie

Les survivants du glissement de terrain meurtrier font face à un « risque important d’épidémie » et n’ont pas encore reçu suffisamment de vivres et d’eau potable, a alerté jeudi l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Jeudi, l’OIM a déclaré que les sources d’eau étaient contaminées et le risque de maladie de plus en plus grand.

« Les ruisseaux qui s’écoulent (au milieu) des débris sont contaminés et présentent un risque important d’épidémie », a déclaré l’OIM, qui a notamment adressé une mise en garde vis-à-vis du paludisme.

L’OIM a dit avoir fait de l’acheminement d’eau potable, de comprimés de purification et de denrées alimentaires essentielles sur le site une priorité absolue.

« L’absence d’informations précises sur les zones et les populations touchées entrave la planification et l’acheminement efficaces de l’aide humanitaire », a averti l’organisation.

Avec AFP