Paris 2024 : Des techniciens sanitaires de l'ARS Réunion en renfort pour les Jeux Olympiques

Paris 2024 : Des techniciens sanitaires de l'ARS Réunion en renfort pour les Jeux Olympiques

En prévision des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, qui se tiennent du 25 juillet au 12 août, l'ARS Île-de-France bénéficiera du soutien de quatre techniciens sanitaires de l'ARS Réunion. Cette initiative s'inscrit dans le cadre d'une coopération visant à renforcer les équipes locales face aux risques sanitaires accrus durant la période estivale.

Avec la prolifération du moustique Aedes Albopictus sur le territoire français, la saison estivale représente une période à haut risque pour la transmission de maladies vectorielles. L'afflux massif de visiteurs attendu pour les Jeux Olympiques et Paralympiques accentue ce risque, rendant la mission des techniciens sanitaires d'autant plus essentielle.

Répondant à une demande de l'ARS Île-de-France, les quatre techniciens sanitaires de l'ARS La Réunion intégreront la cellule de veille, d’alerte et de gestion sanitaire. Leur mission sera multiple. Gérer les signalements de maladies transmises par les moustiques en menant des enquêtes auprès des personnes infectées et en identifiant les lieux de contamination potentiels. Orienter les actions de lutte anti-vectorielle sur le terrain pour limiter la propagation des maladies. Partager leur expertise et leurs expériences en matière de lutte anti-vectorielle avec leurs homologues de l'Île-de-France.

Les techniciens de l'ARS de La Réunion ont déjà fait leurs preuves à l'international, avec des missions menées à Maurice en avril et à Rodrigues en juin de cette année. Leur mobilisation pour les Jeux Olympiques et Paralympiques témoigne de leur compétence et de leur expérience dans la gestion des risques sanitaires liés aux moustiques indique le communiqué de l'ARS.

Entre le 1er mai 2024 et le 16 juillet 2024, la France hexagonale a enregistré 826 cas importés de dengue, dont 718 dans les départements où Aedes Albopictus est présent. Plus de la moitié de ces cas provenaient de Guadeloupe ou de Martinique. 5 cas importés de chikungunya, dont 4 dans des départements où le moustique est implanté. 3 cas importés de Zika, tous dans des départements colonisés par Aedes Albopictus. 

Damien Chaillot