Coralie Lassource est la seule joueuse Martiniquaise de handball en équipe de France actuellement. Sa carrière a été jalonnée par des blessures, mais garde d’excellents souvenirs de son brassard de capitaine en équipe de France. Un moment, oubliée, puis rappelée pour galvaniser le groupe, grâce à son expérience. Elle se confie à Outremers 360 dans un entretien.

Ailière gauche, 32 ans, médaillée d’or aux JO de Tokyo en 2021, Coralie se fait une joie de participer aux deuxièmes jeux olympiques de sa carrière et qui plus est, dans son pays.  “On a commencé notre préparation le 12 juin. Nous sommes le 21 juillet, on a eu une grande préparation et nous sommes prêtes pour les JO”.

Galvanisée par les grands moments de sa carrière, elle a connu des périodes difficiles avec des blessures, qui l'ont écartée du parquet, oubliée par l’équipe de France. Elle est néanmoins revenue par la grande porte, se montrant indispensable.  “Ma première sélection a été faite en 2015 avec Alain Portes à l’époque. Blessée lors de la préparation des jeux de Rio, J’ai été rappelée en 2020, j’ai été capitaine, ensuite je ne l’ai plus été et c’est ma deuxième participation aux JO”.

Elle a effectué ses débuts à la Martinique, puis à Issy Paris Hand en banlieue Parisienne et depuis 2019, c’est à Brest qu’elle déploie ses qualités. “J’ai commencé au Carrefour de Tivoli à la Martinique, puis Palaiseau pendant deux ans, puis au pôle espoirs, j’ai joué à Issy Paris Hand et maintenant je suis à Brest”.

Elle nourrit un rêve comme celui de tous les athlètes qui participent aux Jeux de 2024:"Comme tous les athlètes qui participent aux jeux, le rêve est de gagner une médaille. C’est l’objectif qu’on veut atteindre”.

N’oublions pas que Coralie Lassource a été aussi championne du monde en 2023 avec l’équipe de France.

Finaliste de la ligue des champions avec Brest et de la coupe d’Europe des vainqueurs de coupe  en 2013. Joueuse expérimentée, elle parle aussi de l’Angola contre laquelle la France va devoir jouer. “L'Angola, on a joué le premier match du mondial contre cette équipe. C’était très dur du début jusqu’à la fin. C’est une équipe atypique. Il faut faire attention, car on a pas l’habitude de jouer ce genre d’équipe. Elle a de très gros potentiels, de grandes joueuses. Il faut la faire courir et je pense que ça devrait aller. Elles sont championnes à chaque CAN (Coupe d’Afrique des Nations)”.

Coralie souhaite offrir non seulement à la France, mais aussi aux Outre-mer cette deuxième médaille d’or olympique.

Par José Douglas