La STAR Mayotte et l’Office National des Forêts de Mayotte s’associent pour lancer « l’opération Urahafu » de la forêt domaniale du Mont Combani le samedi à partir de 8h. But de l’opération : ramasser les déchets de cette zone. Leur communiqué commun ci-dessous.

Habitants, collectivités, entreprises, associations uniront ainsi leurs forces pendant une matinée pour ramasser les déchets de cette zone. L’objectif : prendre conscience de son impact sur l’environnement de Mayotte et être plus attentif à sa production de déchets au quotidien.

Traversée par une route départementale et ainsi facilement accessible, la forêt domaniale du Mont Combani est particulièrement touchée par les dépôts de déchets sauvages. Malgré les nombreuses interventions de l’ONF (verbalisation, pose de plots en béton, ramassage régulier) les dépôts perdurent.  

Des usagers inconscients et des entreprises peu scrupuleuses utilisent la forêt comme un dépotoir : ordures ménagères, gravats, électroménagers, déchets verts, batteries, épaves de véhicules, … Quelle que soit leur nature, ces déchets ont un impact sur l’environnement :  dégradation des paysages, introduction d’espèces envahissantes, pollution des sols et de l’eau.

Cette opération de nettoyage vise à mobiliser un grand nombre de bénévoles pour ramasser et trier un maximum de déchets de la forêt domaniale du Mont Combani. Cet événement populaire souhaite réunir toutes les générations pour transmettre et faire grandir les valeurs de l’éco-citoyenneté.

« Le meilleur déchet est celui que l’on ne crée pas. Il faut prendre conscience de deux choses : que nous avons la nécessité de réduire nos déchets d’autant plus quand on habite sur une île et que le manque de civisme n’est pas une fatalité. La lutte commence aussi par des actions individuelles », explique Sébastien Suchy, Directeur de STAR Mayotte/ STAR Urahafu.

 « Les forêts domaniales et départementales sont ouvertes au public mais il est évidemment interdit d’y abandonner ses déchets. Les auteurs d’infractions s’exposent à une amende pouvant aller jusqu’à 1 500 euros avec une obligation de remise en état, et dans les cas plus graves, à une confiscation du véhicule et à des dommages et intérêts » rappelle Dominique Paget, directeur de l’agence ONF de Mayotte.