Réélu député de Saint-Pierre et Miquelon le 7 juillet dernier, Stéphane Lenormand a fait sa rentrée parlementaire ce mardi. Le député devrait surtout présider son groupe Liot, qui se reforme, et en prendre la présidence ce mercredi. Une première pour un député des Outre-mer.
Avec pour 18 à 20 député(e)s, « voire plus », le groupe Liberté, Indépendance, Outre-mer et Territoires (Liot) est bien parti pour se reformer ce mardi, au moment du dépôt des groupes parlementaires à l’Assemblée nationale. Outre les quatre député(e)s ultramarins réélu(e)s dans leur circonscription, le groupe accueille la députée de Polynésie Nicole Sanquer.
« Dans la conjoncture actuelle, ce que l'on a fait pendant deux ans, de montrer que des députés de sensibilités diverses, de droite et de gauche, étaient en capacité de s'écouter, de travailler ensemble pour dégager des consensus, c'est peut-être ce qu'il faudra faire dans cette assemblée nouvellement élue », estime Stéphane Lenormand, candidat ce mercredi à la présidence du groupe Liot.
« Nous sommes des gens qui sont en capacité à prendre nos responsabilités et les responsabilités ne font pas peur ni aux hexagonaux ni aux gens de l'outre-mer, c'est une façon de porter une voix modérée du groupe c'est ce que j'essaierai de faire en tout cas » assure le député de l’archipel nord-américain. « Nous sommes un petit groupe donc on a plus une façon de travailler un peu en famille et il apparaissait que ma candidature pouvait être celle qui assurait un équilibre dans le groupe ».
Dans un contexte où aucun groupe politique, ni coalition, n’a de majorité absolue, le groupe Liot entend devenir un « centre de gravité ». Et en premier acte politique : de proposer la candidature de Charles de Courson, emblématique député de ce groupe, à la présidence de l’Assemblée nationale. Bien entendu, au-delà de la présidence du groupe Liot, le député de Saint-Pierre et Miquelon n’oubliera pas les dossiers de son archipel, comme les infrastructures et la vie chère.