Répondant au nom de Papang, il s’agira du premier téléphérique à vocation urbaine mis en œuvre sur un territoire d'Outre-mer. Il sera inauguré ce mardi à 17h, assurant ses premières liaisons entre Bois-de-Nèfles et le Chaudron.
S’inscrivant dans le maillage des transports urbains de l’île, Papang officiera entre 6 heures et 20 heures au sein de l’architecture du réseau de bus Citalis. Le ticket de bus déjà utilisé sur le territoire, vendu 1€, sera donc valable pour le téléphérique au même titre que n’importe quel transport en commun. Il en sera de même pour la carte Cital’Pass, qui prendra en charge le moyen de transport novateur.
Long de 2,7 kilomètres, traversant Bois-de-Nèfles, Bancoul, Moufia, Campus et le Chaudron en 14 minutes, Papang permet aux usagers d’effectuer le trajet avec leur vélo ou trottinette dans l’une des 46 cabines de 10 places qui assurent la rotation, tandis que de nombreux emplacements de parking ont été créés à chaque station pour faciliter l’accès aux usagers véhiculés. Les 26 pylônes assurent la sécurité du dispositif, couvrant un dénivelé de 270 mètres.
Le projet fait déjà des émules, et la Cinor a d’ores-et-déjà lancé un nouveau projet de téléphérique afin de relier la partie haute du centre-ville et le quartier résidentiel de La Montagne. Le projet Papang a mobilisé 50 millions d'euros, dont 17 millions sur fonds européens, la seconde itération est annoncée quant à elle pour un budget de 40 millions d’euros.
Damien Chaillot
Mise à jour, 15 mars :
Ce lundi, nous présentions par erreur le téléphérique de La Réunion comme étant le premier téléphérique urbain de France. S'il s'agit bien du premier téléphérique de l'île et à l'échelle des Outre-mer, il ne faut pas oublier le téléphérique urbain de Brest, plus court certes mais inauguré en 2016. Il y a également le téléphérique urbain de Grenoble, construit en 1934, mais davantage considéré comme un téléphérique à destinée touristique. D'autres téléphériques urbain sont en projet dans l'Hexagone : à Toulouse, en Corse et en Île-de-France.