La Réunion : Nouveau déversement d’hydrocarbure décelé sur le Tresta Star

© Armée Française

La Réunion : Nouveau déversement d’hydrocarbure décelé sur le Tresta Star

Ce dimanche 6 mars 2022, une nouvelle fuite d’eau mazouteuse a été détectée sur l’épave du Tresta Star, échouée sur le littoral du Tremblet depuis le 3 février dernier. Le Champlain a appareillé le jour même pour contenir la pollution.



Alors que les travaux de dépollution sont toujours en cours sur le Tresta Star, une fuite d’hydrocarbure a été détectée ce dimanche 6 mars en fin de matinée, de part et d’autre de l’épave, « 600 mètres vers le Sud et 700 mètres vers le Nord » au moment du constat, précise le communiqué de la préfecture de La Réunion.

En fin d’après-midi, en raison de la marée descendante, la nappe d’hydrocarbure s’était orientée sur 500 mètres en direction du Sud, sur une largeur comprise entre 10 et 20 mètres.
La brèche responsable de la fuite apparue sur une des cloisons d’une cale contenant encore de l’eau mazouteuse, ainsi que sur la partie bâbord de la coque, ouverte sur plusieurs mètres.
Immédiatement après le constat de cette nouvelle pollution, il a été décidé d’appareiller le Bâtiment de Soutien et d’Assistance Outre-Mer (BSAOM) Champlain, affecté aux Forces Armées dans la Zone Sud de l’Océan Indien (FAZSOI) afin de rejoindre la zone, ce dernier étant notamment équipé de chaluts spécialement conçus pour récupérer les pollutions d’hydrocarbure en mer.

Ce dernier est sur place depuis ce matin du lundi 7 mars 2022, les opérations de nuit étant impossibles.
En parallèle, les équipes du centre de stockage Polmar terre sont mobilisées pour procéder au nettoyage des zones côtières qui pourraient être affectées, tandis que la surveillance aérienne du plan d’eau est renforcée afin de surveiller la progression de la situation et d’appuyer les équipes de lutte en surface.
Enfin, une équipe de la société Five Ocean Salvage (FOS), mandatée par l’assureur du navire, a rejoint les lieux depuis ce dimanche 6 mars.

Les autorités rappellent que pour des raisons de sécurité, l’accès au site du navire est interdit par voie terrestre comme maritime. De plus, afin de ne pas entraver les opérations aériennes, le survol par drone est interdit. 
 

Damien CHAILLOT