A la veille de l'ouverture de la 59ème édition du Salon international de l'Agriculture,Emmanuel Macron recevra les exposants, les représentants de filières agricoles et agroalimentaires, les présidents des chambres d'agriculture des territoires d'Outre-mer ce vendredi 25 février en fin d'après-midi à l'Elysée selon nos informations.
Le Président de la République renoue avec la traditionnelle rencontre avec les agriculteurs et acteurs du monde agricole des territoires d'outre-mer à l'Elysée, en amont du salon international de l'agriculture qui se tient du 25 février au 5 mars 2023 à Porte de Versailles à Paris. Il a souhaité notamment accorder un temps d'échange particulier avec les acteurs du monde agricole des Outre-mer.
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Une rencontre qui s'inscrit dans la série des rencontres du monde agricole entamée par Emmanuel Macron ce mardi 22 février avec la visite du marché de Rungis. Selon nos informations, Emmanuel Macron devrait réiterer son encouragement vers la transition agricole et alimentaire. La thématique de la souveraineté alimentaire demeure également une ambition forte pour le chef de l'Etat notamment pour la filière fruits et légumes à l'horizon 2030. Cette rencontre sera l'occasion d'aborder des sujets de préoccupation comme le coût des intrants, l'attractivité de la profession et l'usage des phytosanitaires, des problématiques qui sont des points d'attention. Pour rappel, les représentants et les syndicats des filières fruits et légumes de La Réunion avaient alerté sur ces problématiques le Ministre délégué aux Outre-mer Jean-François Carenco lors de son déplacement sur l'île la semaine dernière.
Dans un contexte de changement climatique et un contexte international marqué par les incertitudes, la souveraineté alimentaire et la transition écologique seront plus que jamais les fils conducteurs du Gouvernement lors de ce salon rappelé lors du compte rendu du conseil des ministres de ce jour. Ce premier salon après la réforme de la politique agricole commune (PAC) et le plan stratégique national qui en est la déclinaison permettra d’engager la planification de l’agriculture face au défi du changement climatique et de la souveraineté alimentaire.
