Le Président Directeur Général (PDG) d’Air Antilles, Jérôme Arnaud, a été reçu par les membres du Conseil exécutif le jeudi 29 février 2024, afin de présenter un point d’avancement aux élus sur la situation de la compagnie aérienne. Afin de débuter la reprise commerciale, il reste à passer l’étape des audits techniques sur les 5 avions et ainsi obtenir le Certificat de transport aérien, puis la Licence d’exploitation autorisant le vol des aéronefs.
Après un audit de certification OPS (Exploitation Technique des Aéronefs) mené par la Direction de la Sécurité de l'Aviation Civile (DSAC) Antilles-Guyane début février 2024 qui s’est avéré très concluant, il reste désormais à passer 4 étapes avant que la compagnie Air Antilles puisse reprendre officiellement du service.
La première étape, début mars 2024, consistera à passer l’audit interne, puis l’audit de conformité réglementaire de l’Organisme pour la Sécurité de l’Aviation Civile (OSAC), qui concerne la sécurité aéronautique à travers le contrôle et la surveillance de la navigabilité. Cette étape permettra le redémarrage des avions de la compagnie.
Puis, Air Antilles obtiendra son Certificat de transport aérien puis sa licence d’exploitation, corrélative à la solidité financière de la compagnie, et la commercialisation des billets pourra alors commencer.
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Au regard de ces éléments, le programme de lancement se déroule donc conformément aux scénarios proposés en septembre 2023 devant le Tribunal Mixte de Commerce de Pointe-à-Pitre. Un processus qui aura nécessité 6 mois, ce qui constitue un record en France, rappelait Jérôme Arnaud devant le Conseil exécutif, qui s’est dit confiant sur la remise en route des avions dont les premiers essais doivent débuter pendant cette la semaine du 4 mars 2024.
La trésorerie d’Air Antilles est aujourd’hui supérieure aux attentes et permettra, une fois l’emprunt obligataire de 6 M€ versé par la Collectivité, d’obtenir la licence d’exploitation.
De son côté, le Président de la Collectivité de Saint-Martin, Louis Mussington, au sujet de l’avance de fonds publics, ces derniers sont plafonnés et la Collectivité est en parfaite conformité avec la réglementation française et européenne en la matière.
La Collectivité affirme que tout est fait pour qu’Air Antilles puisse reprendre son activité au plus vite afin d’apporter une concurrence seine sur le marché et permettre aux Saint-Martinois de voyager plus facilement et à des coûts plus compétitifs, puisqu’en matière de politique commerciale, Air Antilles prévoit des dispositifs spécifiques pour les habitants de Saint-Martin.
Damien CHAILLOT