Dans un entretien accordé à Ouest-France, la candidate du Rassemblement national s’est dite pas favorable à l’enseignement des langues régionales dans les écoles.

« Leur apprentissage ne pose aucun problème » assure toutefois Marine Le Pen, « à condition qu’il se fasse dans le parascolaire ou le milieu associatif. Pas à l’école, qui doit se concentrer sur l’enseignement des savoirs fondamentaux ». Marine Le Pen dit aussi être favorable à « l’enseignement de l’histoire régionale, à raison d’une heure tous les 15 jours ». Si elle reconnaît que les langues régionales « font partie de notre patrimoine », elle insiste : « la langue de la République c’est le français ».

En Outre-mer, certaines écoles réunionnaises enseignent le créole. En Polynésie française, la langue tahitienne a un caractère officiel dans le statut d’autonomie de la Collectivité. Elle est également enseignée dès la primaire et le gouvernement local y a développé depuis quelques années des classes dont l’enseignement est totalement bilingue Français-Tahitien.