Martinique : Orange présente sa « Safety Case », un nouvel outil en cas de catastrophe

© Denis - Gérard Honore

Martinique : Orange présente sa « Safety Case », un nouvel outil en cas de catastrophe

L’opérateur Orange a présenté ce 22 juillet, à l’ex-aérogare, sa « Safety Case », un dispositif autonome de connectivité destiné à répondre aux situations d’urgence. La démonstration, organisée avec l’association des maires de Martinique et la SAMAC, visait à sensibiliser les collectivités et les acteurs de la sécurité.Précisions avec notre partenaire RCI Martinique.

La « Safety Case » se présente comme une valise orange d’un mètre cube et pesant 220 kg, capable de créer une bulle de connectivité autonome grâce à un système fonctionnant sur batteries. 

Déjà commercialisée depuis l’année dernière, elle a été testée en conditions réelles à Mayotte après le passage de l’ouragan Chido. Son coût, fixé à 50 000 €, reste cependant un frein pour les petites collectivités.

Une réponse aux crises

Justin Pamphile, président de l’association des maires de Martinique, a souligné l’importance de cette innovation : «Toute démonstration d'outils de sécurité et de prévention, c'est important parce que ça prouve que nous sommes proactifs dans les innovations qui sont aujourd'hui déployées. C'est Orange aujourd'hui qui montre un outil. Quand il y a des crises, des catastrophes, des événements dangereux pour lesquels il faut être proactif, nous avons besoin de connaître l'état actuellement de la technologie. Orange nous montre qu'en dehors de ce que nous, on a pu connaître des temps derniers, à savoir un téléphone satellite, il y a peut-être un outil qui existe, et en l'occurrence, c'est la Safety Case, qui permet d'avoir des connexions sur des périmètres qui vont entre 100, 150 mètres et qui peuvent se déployer rapidement sur le territoire.»

Denis Honoré, directeur délégué d’Orange Martinique, a précisé la stratégie de déploiement de cet outil sur l’île : «Les machines qui sont là, on a eu ce prêt pour trois mois. Vous voyez, on a la possibilité de les déplacer sur la Martinique. Bien sûr, on fera en sorte de regrouper les mairies dans une EPCI, la CACEM ou Espace Sud, pour qu'on puisse démontrer, montrer et démontrer, mais surtout échanger avec eux. Parce que je pense qu'il y a une notion de volet financier, une notion de décideur et ainsi de suite. La réponse leur appartient.»

Par RCI Martinique