Une nouvelle figure illustre rejoint l’espace public parisien. La statue de Paulette Nardal, femme martiniquaise engagée, pionnière du féminisme noir francophone et figure majeure de la négritude, a été installée cette semaine dans le 18e arrondissement de Paris, à deux pas de la Porte de la Chapelle.
Une nouvelle figure illustre rejoint l’espace public parisien. La statue de Paulette Nardal, femme martiniquaise engagée, pionnière du féminisme noir francophone et figure majeure de la négritude, a été installée cette semaine dans le 18e arrondissement de Paris, à deux pas de la Porte de la Chapelle.



Cette statue s’inscrit dans le prolongement de la série des « Femmes en or », dévoilée lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024. Dix femmes historiques y avaient été mises à l’honneur à travers des sculptures monumentales, symbolisant les valeurs d’égalité, de mémoire et de transmission.
Après leur présentation temporaire pendant les JO et une exposition temporaire dans la cour de l'Assemblée nationale , ces statues trouvent désormais une place pérenne dans le paysage parisien. Celle de Paulette Nardal vient ainsi rappeler le rôle central qu’elle a joué dans la défense des droits des femmes, la valorisation des cultures afro-descendantes et l’intellectualisation du combat anticolonial.
L’inauguration officielle du site est prévue ce samedi 26 juillet, en présence de personnalités politiques, et d’associations.

Ce projet s’inscrit aussi dans la volonté de donner une visibilité plus forte aux grandes figures féminines dans l’espace public parisien, encore largement dominé par des représentations masculines.
Parmi les autres statues installées figurent celles de Simone Veil, Gisèle Halimi, Olympe de Gouges ou encore Louise Michel, grande figure du 19e siècle, déportée en Nouvelle-Calédonie à la fin des années 1800.


Charles Baudry