L'Agence Régionale de la Biodiversité des Îles de Guadeloupe (ARBIG) et le Conservatoire du Littoral signent un accord de partenariat pour la préservation de la biodiversité végétale

© Agence regionale de la Biodiversité des îles de Guadeloupe

L'Agence Régionale de la Biodiversité des Îles de Guadeloupe (ARBIG) et le Conservatoire du Littoral signent un accord de partenariat pour la préservation de la biodiversité végétale

L'Agence Régionale de la Biodiversité des Îles de Guadeloupe (ARBIG), par l'intermédiaire du Conservatoire botanique des Îles de Guadeloupe (CBIG), a récemment conclu un accord de partenariat avec le Conservatoire du littoral. Cette collaboration vise à renforcer la connaissance et la conservation de la biodiversité végétale des zones littorales de l'archipel.



Dans ce cadre, l'équipe du CBIG pourra mener des inventaires de terrain sur l'ensemble du domaine foncier du Conservatoire du littoral. Ce partenariat facilitera la mise en œuvre de divers programmes scientifiques, tels que la modernisation des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), la réalisation d'atlas de la flore, les inventaires des zones humides, ainsi que le suivi des espèces patrimoniales ou exotiques envahissantes.
Les deux institutions se sont également engagées à partager leurs données d'observations floristiques afin d'améliorer les connaissances sur la biodiversité végétale du territoire.

En retour, l'ARBIG, via son pôle Conservatoire botanique, apportera son expertise scientifique et technique au Conservatoire du littoral et à ses gestionnaires. Cet accompagnement portera notamment sur la mise en place de suivis écologiques, d'opérations d'entretien et de restauration des milieux naturels. Il contribuera à définir les enjeux de conservation des espèces végétales, des habitats et des écosystèmes.

Les forêts littorales de Guadeloupe sont particulièrement vulnérables aux pressions naturelles et anthropiques, entraînant une dégradation significative de la biodiversité. Ce partenariat s'inscrit donc dans une démarche globale de protection et de restauration de ces milieux fragiles.

Dans le cadre du projet Best Life, une action de repérage et de collecte de plantes semencières natives a déjà été réalisée sur un site géré par la commune de Gourbeyre, afin de restaurer les Monts Caraïbes envahis par des espèces exotiques envahissantes.
 

Damien CHAILLOT