A l’occasion de la visite de la ministre déléguée chargée de l’Autonomie et du Handicap à la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) du Gosier, une convention a été signée pour favoriser l’accès aux droits et faciliter les démarches des personnes en situation de handicap et de leurs familles. Un sujet de notre partenaire RCI Guadeloupe.
Ce jeudi, la ministre déléguée chargée de l’Autonomie et du Handicap, Charlotte Parmentier-Lecocq, était en visite à la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) du Gosier. Elle y a rencontré les équipes, les usagers, ainsi que leurs représentants. Un déplacement marqué par la signature d’une convention avec France Services pour favoriser l’accès aux droits et faciliter les démarches des personnes en situation de handicap et de leurs familles.
« Continuer à améliorer les services rendus »
Jean-Luc Périan, président de la COMEX, - la commission exécutive qui pilote la MDPH - revient sur les enjeux de cet accord : « Quand nous sommes arrivés en 2021 en responsabilité, il y avait une situation extrêmement critique au niveau de la MDPH, avec un nombre de dossiers importants non traités, plus de 8 000. Nous avons pris des dispositions comme plan d'action où nous avons mis des moyens humains, des moyens matériels. Notre objectif, nous l'avons dit, c'est continuer à améliorer les services rendus à la population, à nos usagers en situation de handicap. Donc cette convention nous lie avec l'État, à travers les maisons France-Services. Nous avons la chance, en Guadeloupe, d'avoir cinq bus France-Services. Le but, c’est d’aller vers les usagers pour leur rendre des services de proximité. C'est une belle avancée, toujours dans cette dynamique d'améliorer les services rendus à nos usagers en situation de handicap ».
« Le dossier MDPH lourd et complexe »
La ministre est revenue sur les temps forts de cette visite et sur les priorités qui en ressortent : « Finalement, ce que les personnes ont fait remonter, c'est quand même des choses qu'on entend aussi dans les autres territoires. C'est d'abord que le dossier MDPH, comme on l'appelle, est très lourd, 20 pages, complexe, que les délais sont extrêmement longs et qu'au final, quand on entend les professionnels, les agents de la MDPH, le dossier ne leur permet pas d'avoir les bonnes informations pour bien étudier les besoins de la personne. Donc, on doit véritablement transformer ça. C'est vraiment tout l'objet du travail que je fais dans ce Tour de France des MDPH. Puis après, il y a plein de bonnes idées qu'on trouve par-ci, par-là. Notamment, on nous a proposé de mettre des tutoriels pour expliquer mieux ce qui est demandé, de revoir le certificat médical aussi, qui pourrait être un peu plus guidant aussi pour les médecins, d'amener aussi des questions sur les besoins plutôt que des grands items un peu flous. Donc voilà, c'est tout ça qu'on a pu recenser ce matin et que nous nous engageons à retravailler. Et il y aura, à la suite de ces travaux, une présentation aux personnes qui ont participé à tous les ateliers ce matin pour qu'elles puissent voir ce qui a avancé après les ateliers auxquels elles ont contribué ».
Lynda Cayarcy pour RCI Guadeloupe