Invitée d'Europe 1 ce samedi 14 août, la Ministre des Armées Florence Parly a souligné l'effort engagé par les forces armées dans la lutte contre la quatrième vague épidémique de Covid-19 qui frappe actuellement la Martinique. Florence Parly a d'ailleurs précisé que des renforts humains et matériels seront prochainement déployés sur le territoire.
Depuis le début du mois d'août, les services des Armées sont au chevet de la crise sanitaire en Martinique. Lits de réanimation, médecins réanimateurs, infirmiers anesthésistes, aides soignants sont à l'œuvre au CHU de la Martinique pour faire face à la situation critique de l'hôpital de l'île, saturé par l'afflux constant de patients atteints de la Covid-19. «Ça a été un effort logistique important», indique Florence Parly sur Europe 1. « Nous avons déployé d'abord une cinquantaine de nos personnels du service de santé des armées pour déployer cinq lits de réanimation avec tout le matériel, mais surtout tout le personnel», développe Florence Parly, ajoutant que dix lits sont actuellement fonctionnels, et tous occupés.
20 lits de réanimation supplémentaires dès la semaine prochaine
Mais face à la gravité des cas, de nouveaux renforts militaires vont être mobilisés pour soulager le système hospitalier. « En début de semaine prochaine, nous allons doubler cet effort puisque ce sont 20 lits de réanimation supplémentaires qui vont être mis à disposition du CHU de Fort de France» précise la ministre des Armées. Une nouvelle mobilisation qui portera à 80, le nombre total de personnes qui auront été déployées en Martinique. «Les derniers renforts sont en train de partir en ce moment».
Des missions qui répondent à une organisation logistique importante et complexe en raison de l'éloignement. «Mais les armées sont là pour faire face à tous ces aléas, affirme Florence Parly. "Leur mission est de protéger les populations, de venir à leur secours en cas de problème».
Olivier Véran et Sébastien Lecornu en mission de crise à la Martinique ce jeudi avaient indiqué que 20 lits seraient mis à disposition pour désengorger le CHU et que 600 volontaires s'étaient enregistrés pour venir en renfort aux soignants.