Biodiversité Outre-mer : 35 lauréats pour la 14ème édition des appels à projets TeMeUm

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Biodiversité Outre-mer : 35 lauréats pour la 14ème édition des appels à projets TeMeUm

Ce sont finalement 35 projets lauréats sur les 72 dossiers de candidatures déposés, qui ont été sélectionnés dans le cadre du 14ème appel à projets du porgramme TeMeUm, a annoncé l'OFB dans un communiqué. L’OFB (Office français de la biodiversité) propose un soutien financier à différentes initiatives : les micro-projets, les compagnonnages et les projets partenaires. Ces projets, portés par des associations, des collectivités et des établissements publics d’Outre-mer français, sont soutenus à hauteur d’une enveloppe totale de 399 109 €.

 

L’appel à micro-projets TeMeUm a pour but d’accompagner de petites initiatives en faveur de la préservation de la biodiversité en Outre-mer. Le montant maximal accordé cette année est de 15 000 € pour des projets innovants ou favorisant un effet levier pour la biodiversité des territoires. La durée maximale des projets est de 1 an. Sur les 61 candidatures reçues dans le cadre de l’appel à micro-projets TeMeUm 2024, 29 micro-projets ont été sélectionnés pour un montant cumulé total de 353 744 €

Trois projets de compagnonnage 2024 

L’appel à compagnonnages TeMeUm vise à soutenir les acteurs de la biodiversité ultramarine dans leurs besoins de montée en compétence et d’échange d’expériences. Le compagnonnage se déroule sur une période d'une à deux semaines pendant laquelle un professionnel travaillant en faveur de la biodiversité est accueilli par une autre structure dans le but d’échanger ou d’acquérir des compétences sur un domaine spécifique commun. La structure qui bénéficie du compagnonnage doit être localisée en Outre-mer français et le binôme peut être constitué avec une structure de tout horizon géographique. 

En 2024, 3 candidatures ont été retenues. Le premier compagnonnage s'appuie sur la Rencontre entre les associations Bwara Tortues Marines de Nouvelle Calédonie et Te mana o te Moana de Polynésie pour partager leurs connaissances sur le suivi des tortues marines. Le second projet de compagnonnage se situe en Polynésie française, où l’association Te honu no Ra’iātea (iles sous le vent) va se former au suivi des sites de pontes et à l’acquisition de connaissances sur les tortues marines auprès de l’association Te mana o te Moana (Tahiti). Enfin, le troisième compagnonnage retenu est l’association martiniquaise Roots of the sea - Rasin Lanmè se déplacera à la Perry Institute for Marine Science des Bahamas pour échanger et renforcer ses compétences sur la restauration écologique de mangroves. 

Trois projets partenaires retenus en 2024 

Le soutien aux projets partenaires TeMeUm (à hauteur de 20 000 € maximum) a pour objectif d’appuyer les initiatives du « réseau TeMeUm » en faveur de la préservation de la biodiversité ultramarine. Seuls les membres de TeMeUm, les référents locaux ou leurs partenaires rapprochés sont éligibles à cet appel à projet. 3 candidatures ont été retenues cette année pour une enveloppe totale de 33 842 €.

En Nouvelle Calédonie, l’ Agence néo-Calédonienne de la Biodiversité pour son projet REcolte des SAvoirs Culturel sur le dugong (RESAC-dugong). A Saint-Martin, le Conservatoire du Littoral et des Rivages Lacustres pour la réalisation d'un film du littoral saint-martinois. En Guyane, le Conservatoire d'espaces naturels de Guyane, pour l’organisation de journées d'Echanges Techniques sur le changement climatique à destination des gestionnaires d'espaces naturels et des partenaires de Guyane.
 

TeMeUm : un programme dédié aux Outre-mer 

Depuis 2009, ce programme est destiné à soutenir de manière opérationnelle les acteurs de la biodiversité des territoires d’outre-mer français afin de faciliter la mise œuvre d’actions en faveur de la biodiversité dans ces territoires. Il a été conçu pour répondre à leurs attentes spécifiques :  accéder à des aides financières même en tant que petite structure, pour de petits financements, grâce à des procédures administratives simplifiées ; disposer d’outils de formation efficaces et adaptés à des besoins spécifiques ; favoriser le partage et la diffusion d’informations et de retours d’expérience de manière inter et intra-territoriale.