©Twitter / David Lorion
En visite au Salon de l’Agriculture ce mercredi 26 février, le président des Républicains, Christian Jacob, a rencontré les professionnels de la filière agricole réunionnaise, accompagné par le député David Lorion.
Face à la réforme de la PAC en raison du Brexit et son implication sur les aides financières européennes pour les Régions ultrapériphériques, Christian Jacob appelle à « maintenir mais aussi développer notre engagement financier particulièrement sur La Réunion où il y a eu un développement et une diversification de la production », soulignant « des agriculteurs qui sont de plus en plus pointus techniquement ». « Il ne faut pas baisser la garde » plaide-t-il, rappelant les années de travail qui ont mené à cette diversification et la « montée en qualité ». « Je vois les efforts qui ont été faits (…) sur la qualité et l’identification des produits. Raison de plus pour ne pas lâcher prise (…) et accélérer ».
A la rencontre des exposants et des artisans agricoles ultramarins avec @ChJacob77 et @AurelienPradie. Toute l’excellence du savoir-faire de nos territoires au Salon agricole de #Paris. #SIA2020 #LaReunion @lesRepublicains pic.twitter.com/HkIUMFgrj0
— David Lorion (@David_Lorion) February 26, 2020
Exploitant agricole de profession, le président du parti Les Républicains a rappelé « l’ancrage territorial et la connaissance du milieu » du parti à La Réunion, où ils sont « très bien implantés ». « Tout cela n’est pas le fait du hasard : c’est un engagement qui se construit dans la durée », poursuit-il, « raison de plus pour continuer de s’investir ». Pour Christian Jacob, « que le Président de la République ne vienne pas, c’est une faute ».
Christian Jacob s’est également exprimé sur la modification de la réforme du règlement phytosanitaire européen qui a empêché l’exportation de certains fruits réunionnais. « Le climat de La Réunion fait que, par rapport au climat métropolitain, le développement des insectes est beaucoup plus fort, la végétation est plus dense. Vouloir se passer de produits phytopharmaceutiques, c’est plus compliqué qu’ailleurs. Il faut diminuer les doses, les agriculteurs sont convaincus. Mais cela doit se faire progressivement avec des produits de substitutions parce qu’il faut tout simplement prendre en compte les spécificités du terrain et du climat ».