47 nouveaux cas de dengue et 49 cas de coqueluche ont été détectés en une semaine en Polynésie française, selon le dernier Bulletin de veille sanitaire. Concernant la dengue, la Cellule de gestion d’alerte (CGA) a déclaré la phase épidémique (3a) pour les îles de Tahiti et Moorea. Un sujet de notre partenaire TNTV.
49 nouveaux cas de coqueluche ont été confirmés en Polynésie française, portant le nombre total de malades à 389 depuis le début de l’épidémie, en juin. Parmi eux, 47 sont issus de Tahiti, un à Moorea et un à Rangiroa, dans l’archipel des Tuamotu.
Les autorités de santé font état de deux nouvelles hospitalisations : un nourrisson de moins de 11 mois et un adulte. « Les mesures de prévention individuelle (port du masque, lavage des mains et respect de l’isolement) sont particulièrement indispensables dans le contexte actuel, se protéger contre les piqûres de moustiques et éliminer les gîtes larvaires », rappellent-elles. 12 nourrissons ont été hospitalisés depuis juin, dont l’un est décédé début novembre.
La Polynésie française est également confrontée à une épidémie de dengue, avec 47 nouveaux cas confirmés sur 112 tests effectués. La majorité des cas (25) proviennent de Tahiti, suivis de Moorea (5) et de Huahine ou Rangiroa. Depuis le début de l’épidémie, 350 cas ont été recensés, dont 28 hospitalisations aucun cas sévère ni décès n’a toutefois été signalé.
Toujours concernant la dengue, les autorités ont déclaré la phase épidémique pour Tahiti et Moorea. Les professionnels de santé doivent signaler tous les cas confirmés, et les tests antigéniques NS1 sont désormais recommandés en première intention.
Enfin, 2 cas de leptospirose ont été déclarés, pour 58 prélèvements en une semaine. Pour rappel, si la coqueluche affecte particulièrement les enfants et les nourrissons, la dengue touche une population plus large, avec des impacts variés selon les âges.
TNTV