Le projet du va'a aux JO s'attire un nouvel allié institutionnel. Ce vendredi, le conseil des ministres a tenu à saluer l'initiative "légitime" de la fédération tahitienne de va’a, à même de "réaffirmer clairement l'ancrage historique" de la discipline en Polynésie française. Précisions avec notre partenaire TNTV.
Le Pays embarque dans la pirogue. Le lobbying actif de la fédération tahitienne de va’a pour inscrire la discipline au programme des JO de Los Angeles 2028 et Brisbane 2032, porté notamment par Jean-Pierre Beaury depuis plus d’une décennie, a reçu l’aval du conseil des ministres délocalisé à Rapa, ce vendredi.
Le gouvernement insiste sur son souhait d'accompagner la « domination tahitienne sur le va’a mondial » , preuve selon lui du « profond intérêt de nos sportifs pour cette discipline chargée de culture » . Rappelons que les rameurs du fenua ont rapporté 40 titres lors des derniers championnats du monde de vitesse, organisés en août 2024 à Hilo, soit près de deux fois plus que le premier poursuivant au tableau des médailles, Hawaii, évoluant pourtant à domicile.« Cette initiative devient aujourd’hui légitime, compte tenu de l’évolution du taux de participation aux grandes manifestations mondiales, en particulier s’agissant des championnats du monde de vitesse, qui réunissent toujours plus de pays participants » , note le conseil des ministres, qui souhaite maintenir « l’hégémonie tahitienne » sur la discipline.
Le gouvernement veut en outre « réaffirmer clairement l’ancrage historique du va’a » et mettre en valeur le « lien particulier » qu’il entretient avec la Polynésie française, vecteur de « rayonnement » de la collectivité.
Pour rappel, le va’a doit être pratiqué sur les cinq continents pour espérer figurer au programme des Jeux. Des équipes de Hawaii, de la Nouvelle-Calédonie, du Japon, ainsi que le membre de l’Association des Olympiens Samir Azzimani ont participé ou assisté à la Hawaiki Nui va’a 2024.
Par TNTV