Créée par l’Institut Agronomique néo-calédonien (IAC), le site Agripedia.nc s’enrichit de 22 nouvelles fiches sur des plantes médicinales locales communément utilisées en Nouvelle-Calédonie, grâce au soutien du fonds européen Archipel.eu.
Fruit d’un travail de synthèse bibliographique, 22 nouvelles fiches concernant les plantes médicinales locales, véritable mine d’informations sur les diverses vertus médicinales de plantes locales, leurs caractéristiques botaniques, les remèdes préparés, mais aussi, les usages particuliers dans la médecine traditionnelle kanak ou encore les précautions d’emploi, ont été rédigées à partir d’ouvrages anciens et d’articles scientifiques récents.
Le résultat d’un projet qui a duré un an pour la préservation et valorisation d’un patrimoine immatériel de la Nouvelle-Calédonie, avec la collaboration inédite de partenaires du monde scientifique (IAC, IRD, Institut Pasteur), de la culture traditionnelle (ADCK, Coutumier Ouvéa) et de la communication (agences Lincks et La Fabrik), avec le soutien de financement du projet européen Archipel.eu.
L’outil Agripedia.nc, véritable petite encyclopédie des plantes, s’est également enrichie d’une innovation qui permet aux internautes de faire des recherches ciblées en fonction de symptômes, tels que fièvre, douleurs, troubles digestifs, entre autres, du type de préparation, des propriétés biologiques ou encore des parties utilisées de la plante. Deux ans après son lancement, Agripedia.nc devient, avec 215 fiches techniques aujourd’hui disponibles, une ressource de forte de partage et de diffusion des connaissances sur l’agriculture locale, la biodiversité associée et l’ingénierie du vivant.
Pour rappel, le projet « Agripedia / Plantes médicinales calédoniennes » est l’un des 30 projets lauréats du projet pilote Archipel.eu, lancé en juin 2021 et clôturé en juin 2023. Le fonds Archipel.eu est co-financé par l’Union européenne et coordonné par l’Institut français (Paris, France), en partenariat avec l’Association des pays et territoires d'outre-mer (Bruxelles, Belgique) et l’Agência de Promoção da Cultura Atlântica (Madère, Portugal).
Damien CHAILLOT