Nouvelle-Calédonie : Après le blocage de l’aérodrome de l’Île des Pins, le gouvernement réagit

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Nouvelle-Calédonie : Après le blocage de l’aérodrome de l’Île des Pins, le gouvernement réagit

Le collectif des usagers de Kwenyii, à l’Île des Pins, a entamé un mouvement de blocage des accès à l’aérodrome de Lifou ce lundi 7 août 2023, empêchant un maintien des vols prévus par la compagnie Air Calédonie. Une situation qui a pris de cours la compagnie et le gouvernement de Nouvelle-Calédonie, qui répond officiellement ce mardi 8 août 2023.


Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie regrette vivement les perturbations qui contraignent Air Calédonie à ne plus assurer ses vols sur l’Île des Pins depuis le lundi 7 août. Les blocages perpétrés par un collectif ne permettant pas aux pompiers de prendre leurs fonctions, la réglementation n’autorise pas à la compagnie de faire atterrir ses avions, entame le gouvernement dans son communiqué dédié à la situation de blocage constatée à l’Île des Pins, qui affirme d’étonner du blocage, « n’ayant reçu à ce jour aucun préavis, ni aucun cahier de revendications ».

Le gouvernement revient alors que la tenue, le 21 juillet 2023, d’une réunion, sous l’égide de la grande chefferie, en présence de la mairie, de la direction d’Air Calédonie et du cabinet du membre du gouvernement chargé des transports, afin de répondre à une inquiétude et un mécontentement des usagers, transmise par la chefferie de l’Île des Pins.
Cette réunion, affirme le gouvernement, a permis à la direction d’apporter des explications, complétées par un courrier d’Aircal, daté du 2 août 2023, apportant les précisions nécessaires aux différents points soulevés par le collectif, qui n’a à ce jour suscité aucun retour.

De ce constat, le gouvernement, dans son communiqué, fustige « la méthode qui consiste à bloquer les avions de la compagnie et exiger que le gouvernement se déplace sans que l’on ne sache quelle est la nature précise des attentes ».

Puis, de mettre en avant que le gouvernement ne puisse donner suite à des mesures qui mettent en cause les équilibres financiers de la compagnie ou imposer de nouvelles charges budgétaires à la Nouvelle-Calédonie, avant d’appeler à la raison, et à prendre davantage en considération l’intérêt des populations, conclut le communiqué.

 

Damien CHAILLOT