La musique pour raconter, faire vivre l’histoire et la mémoire. Le titre « Dérasiné » retrace l’histoire des enfants de la Creuse. La dernière scène du clip a été tournée ce lundi après-midi à la Kaz kabar de Bois Rouge Saint-Paul en compagnie de Danyel Waro, Alexandre Philéas ou encore Olivier Boyer. Un sujet de notre partenaire Antenne Réunion.
Les enfants de la Creuse ont marqué les mémoires, mais il ne faut pas en parler au passé. Rappeler le parcours de ces jeunes, autrefois séparés de leur famille, en chanson c’est l’occasion de faire connaître leur combat à travers les générations.
« Nous avons tous ce point commun qui est le déracinement loin de nos repères, de nos familles, nous avons été transférés comme des objets. Mettre des paroles aussi fortes que la chanson « Dérasiné » permet de nous apaiser », explique Marie-Germaine Périgogne, présidente de la fédération des enfants déracinés des DROM (enfants dit de la Creuse).
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Lorsque Alexandre Philéas, interprète de la chanson, entend parler de l’histoire de l’un des enfants de la Creuse, l’inspiration lui vient aussitôt. « C’est un homme très courageux. Il a tout plaqué là-bas, il est revenu sur son île et a ramené uniquement sa guitare et il est devenu luthier. Son histoire m’a touché et m’a poussé à écrire Dérasiné », confie le chanteur.
Après des extraits tournés dans la savane, au Vieux Domaine, le tournage se termine à Kaz Kabar Bois Rouge Saint-Paul. Un lieu symbolique porté par Danyel Waro, pour qui le combat de l’identité est primordial. « Quand on parle des enfants de la Creuse, ça fait tilt dans ma tête. J’imagine toutes les déportations, les déracinements. Quand des gens se battent pour leur identité, pour retrouver leur pays et eux-mêmes, je suis présent ».
Le clip et la chanson qui retracent l’histoire de ces jeunes déracinés seront disponibles sur toutes les plateformes dès le mois d’octobre.
Antenne Réunion / L’Info.re
