Ce jeudi, la clinique Uhaju des Flamboyants a ouvert ses portes, marquant un tournant pour le système de santé mahorais ! Ce premier centre privé de rééducation, avec ses équipements de pointe et son équipe de spécialistes, promet d’offrir aux patients un établissement prêt à leur redonner autonomie et qualité de vie. Un sujet de notre partenaire France Mayotte Matin.
L'inauguration de la clinique Uhaju des Flamboyants, premier centre privé de soins de rééducation à Mayotte, s’est tenue hier. Située aux Hauts Vallons à Mamoudzou, cette clinique représente une avancée majeure pour le territoire en matière de santé. Le directeur de l’établissement, visiblement ému et fier, a souligné l'importance de cette première clinique privée à Mayotte, conçue pour répondre aux besoins spécifiques en rééducation motrice et neurologique.
Désormais, les patients souffrant de problèmes locomoteurs ou neurologiques peuvent bénéficier d’un accompagnement de qualité, facilité par un plateau technique de 750 m2 entièrement équipé. Chaque espace, dédié aux soins de kinésithérapie, d’ergothérapie et d'activités physiques adaptées, témoigne de l'engagement de l’établissement à offrir un cadre de rééducation optimal. Le médecin spécialisé en rééducation a expliqué que l'admission à la clinique se fait sur recommandation d'un médecin traitant, garantissant ainsi une prise en charge adaptée à chaque patient.
Pour les patients, cette clinique est une opportunité inédite de retrouver leur autonomie sans devoir quitter l'île pour des soins prolongés. Les patients évacués qui ont bénéficié de soins à l’extérieur résument : « L’hôpital nous a sauvé la vie, mais la clinique nous redonne notre vie d’avant », soulignant l’importance de ce type de structure. Avec des médecins spécialisés, des équipements modernes et un cadre tout neuf, la clinique Uhaju souhaite redonner à ses patients cette qualité de vie parfois perdue.
Le directeur a également mis en avant le rôle clé de la clinique dans le paysage sanitaire local, comme une extension naturelle de l’hôpital pour répondre aux besoins de suivi à long terme. Selon lui, si les soins urgents représentent « 50 % du traitement, le suivi prolongé de rééducation en est la partie complémentaire ». Ce projet s’inscrit dans une initiative régionale visant à étoffer l’offre de soins sur l'ensemble du territoire, avec le futur centre hospitalier de Combani et, on l’espère, une clinique privée à Chirongui qui devrait comporter un pôle de chirurgie.
Lucas Ninomae pour France Mayotte Matin