Cyclone Chido : Le coût de la reconstruction à Mayotte estimé « sans doute au-dessus du milliard » d'euros, selon Manuel Valls

©Ville de Dembéni (Facebook)

Cyclone Chido : Le coût de la reconstruction à Mayotte estimé « sans doute au-dessus du milliard » d'euros, selon Manuel Valls

Le coût de la reconstruction après le passage en décembre du dévastateur cyclone Chido sur l'archipel de Mayotte est estimé « sans doute au-dessus du milliard » d'euros, a indiqué vendredi Manuel Valls à l'AFP.

Le ministre des Outre-mer, en visite à Mayotte, a évoqué dans un entretien à l'AFP « le chiffre (de la reconstruction), qu'il soit au-dessus ou en-dessous du milliard (d'euros), sans doute au-dessus », citant notamment les « établissements publics, scolaires, (les) mairies, tous les équipements publics » mais aussi « évidemment tout ce qui concerne l'économie ou l'agriculture ».

Le département, le plus pauvre de France, a été ravagé le 14 décembre par le cyclone tropical Chido, qui a causé la mort d'au moins 39 personnes et des dégâts colossaux. « Nous sommes encore dans la phase d'urgence », a souligné auprès de l'AFP Manuel Valls, en déplacement dans l'archipel avec la ministre de l'Éducation nationale Elisabeth Borne. « Nous revenons de très loin », a-t-il ajouté.

Au-delà de la question du financement de la reconstruction, « pour moi, l'essentiel ce sont les projets », a dit le ministre à l'AFP. « Ce que nous souhaitons avec le général (Pascal) Facon (chargé de piloter la reconstruction de Mayotte, NDLR), c'est d'avoir tous les projets pour que l'État puisse venir en aide aux communes ». Malgré des finances publiques dégradées, l'État sera au « rendez-vous en termes de financement », a assuré l'ancien Premier ministre, promettant d' « associer les Mahorais » à la reconstruction.

Élisabeth Borne a évoqué la rentrée scolaire, effectuée lundi dans des conditions dégradées et perturbée par une grève lancée par un syndicat enseignant. Une partie des établissements scolaires n'ont toujours pas pu rouvrir en raison de dommages trop importants. « Les professeurs sont épuisés », a souligné la ministre auprès de l'AFP, promettant une semaine de vacances de plus « pour qu'ils puissent se reposer ».

Avec AFP