Cyclone Chido : À Mayotte, les opérations se multiplient pour obtenir un bilan précis des victimes

Cyclone Chido : À Mayotte, les opérations se multiplient pour obtenir un bilan précis des victimes

Depuis le passage du cyclone Chido, la recherche des victimes et des disparus est une priorité pour les autorités. Malgré un bilan provisoire de 39 morts, la réalité reste floue en raison des habitats précaires et des traditions locales. Les opérations se multiplient pour obtenir un décompte précis. Un sujet de notre partenaire France Mayotte Matin.

À Mayotte, le cyclone Chido a laissé derrière lui un lourd bilan humain encore incertain. À ce jour, 39 décès ont été officiellement confirmés, mais les autorités craignent un nombre bien supérieur. Les 100 000 habitants estimés vivant dans des habitats précaires, combinés à la tradition musulmane d’enterrer les défunts dans les 24 heures -le tout dans un climat tropical avec des enjeux sanitaires décuplés-, compliquent le décompte.

Sous l’autorité du Préfet, une mission dédiée à la recherche des disparus a été mise en place. Des questionnaires ont été envoyés aux maires pour renouer le contact avec des communes encore inaccessibles. « Les services de l’État collaborent étroitement avec élus, associations et acteurs locaux pour faire remonter les informations », explique un représentant préfectoral.

Depuis le 23 décembre, 45 opérations ont été menées, avec 23 interventions supplémentaires ces derniers jours. Les forces de sécurité et de secours sont déployées dans une quinzaine de secteurs identifiés, tandis que des drones sont utilisés pour explorer les zones les plus difficiles d’accès. Les autorités restent déterminées à établir un bilan aussi précis que possible, malgré les défis.

La mobilisation sur le terrain se poursuit, avec pour objectif de retrouver les disparus et d’accompagner les familles endeuillées dans cette épreuve. Cette recherche intensive, essentielle pour honorer les victimes, reflète également l’urgence de repenser les infrastructures de l’île pour prévenir de futures tragédies.

Nadjim El Farouk pour France Mayotte Matin