Après un début de semaine à Mayotte et à La Réunion, Emmanuel Macron entame mercredi une visite de deux jours à Madagascar dans le cadre d'une visite d'Etat et de la tenue du Ve Sommet des chefs d'Etat de la Commission de l'Océan Indien. Au cours de ce déplacement visant à renforcer la stratégie de la France dans l'Océan indien, le Président de la République est accompagné de la Présidente de la Région Réunion, Huguette Bello, du Président du Département de la Réunion Cyrille Melchior, du Président du Département de Mayotte Ben Issa Ousséni et du vice-président du Parlement européen Younous Omarjee. 

Vingt ans après la visite d'Etat de Jacques Chirac en 2005, la dernière d'un président français à Madagascar,  Emmanuel Macron entame un déplacement ce mercredi sur la « Grande Île » dans le cadre du  cinquième sommet de la Commission de l'océan Indien (COI), qui réunit cinq États insulaires (Madagascar, Maurice, Comores, Seychelles, France au titre de La Réunion). 

Cette cinquième édition du Sommet répond à des grands axes de la coopération franco-malgache qui sont la sécurité maritime, la sécurité alimentaire et la nutrition. Le chef de l’Etat reviendra également sur les projets innovants mis en place par la COI afin de répondre aux défis induits par l’insularité et stimuler la productivité régionale et les investissements du secteur privé.

Pour cette visite d'État, Emmanuel Macron est accompagné d'Huguette Bello, Présidente de la Région Région, de Ben Issa Ousséni, président du Département de Mayotte et du vice-président du Parlement européen Younous Omarjee. La présence de cette délégation d'élus réunionnais et mahorais n'est pas anodine. Elle traduit la volonté de l'Elysée de renforcer « le  rôle stratégique de la France» dans ce bassin océanique. 

Au cours de ce sommet,  le Président de la République portera un message fort pour l’intégration de Mayotte dans son bassin régional et l’affirmation du rôle de Mayotte dans cette région. Jusqu'ici, Mayotte - dont l'appartenance française est contestée par l'Union des Comores- est exclue des programmes de coopération de la COI. 

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