L'un des deux potentiels repreneurs de l'équipementier français Coq Sportif, placé en redressement judiciaire fin novembre, a annoncé mercredi dans un communiqué être rejoint par le judoka Teddy Riner en tant qu'actionnaire minoritaire.
La marque française en difficulté, qui a équipé la délégation française lors des Jeux olympiques de Paris 2024, compte près de 300 salariés en France. Elle a été fondée en 1882 à Romilly-sur-Seine, dans l'Aube. Le judoka multimédaillé s'associe au projet de rachat porté par un consortium qui rassemble plusieurs investisseurs. Il est porté à 51% par la société d'investissement Neopar, spécialiste du «retournement d'entreprise» et détenue par la famille Poitrinal.
Teddy Riner, «un gage de sérieux»
Un groupe d'investisseurs composé notamment de Teddy Riner, du milliardaire français Xavier Niel, de la famille Camuset, fondatrice de la marque, ainsi que d'«anciens cadres dirigeants du Coq Sportif» détiendrait 29% des parts. Enfin, le groupe américain Inconix, qui détient notamment les marques Umbro et Lee Cooper et a enregistré 6 milliards d'euros de ventes en 2024, interviendrait à hauteur de 20% dans le projet.
Le soutien de Teddy Riner est «un gage de sérieux» estime François Poitrinal, président fondateur de Neopar dans une déclaration transmise à l'AFP. Le consortium compte apporter un total de 60 millions d'euros qui serait «injecté immédiatement», avait précisé mi-mai le consortium à l'AFP. À la même période, le ministère de l'Économie avait confirmé à l'AFP que deux offres avaient été déposées, sans révéler l'identité du second candidat à la reprise du Coq Sportif.
Selon les Echos, l'autre offre serait portée par l'homme d'affaires franco-suisse Dan Mamane et aurait «le soutien des pouvoirs publics». Selon une source proche du dossier interrogée mi-mai, la décision du tribunal des affaires économiques (TAE) de Paris (anciennement «tribunal de commerce», NDLR) sur la reprise du Coq Sportif devait être rendue «fin mai, début juin».
Avec AFP