Saint-Pierre-et-Miquelon : L’eau est à nouveau potable à Miquelon, après deux semaines d’interdiction de consommation

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Saint-Pierre-et-Miquelon : L’eau est à nouveau potable à Miquelon, après deux semaines d’interdiction de consommation

Depuis le 4 janvier 2024, de mauvaises propriétés physico-chimiques détectées par les services des eaux ont mené à une interdiction de consommation de l’eau courante à Miquelon. De nouvelles analyses, réalisées ce jeudi 18 janvier 2024, ont permis de débloquer la situation, l'eau du robinet étant revenu dans les exigences de qualité pour la consommation et l’alimentation, d’après les informations de nos confrères de Saint-Pierre-et-Miquelon la 1ère.


16 jours après les premières analyses de l’eau courante, qui avaient poussé le maire de Miquelon, Franck Detcheverry, à interdire la consommation de l’eau au robinet par arrêté préfectoral, les habitants peuvent à nouveau consommer l’eau du robinet normalement.
Les nouvelles analyses montrent que les taux de fer, de turbidité et l'analyse bactériologique sont revenues dans les normes. Seul un léger dépassement de la turbidité de l’eau est toujours observé, mais n’empêchant en rien sa consommation.
À l’origine de l’interdiction de consommation, cette turbidité, ainsi qu’un taux de fer trop élevé. Pour ce dernier paramètre, les mesures sont revenues à la normale avec 180 µg/l, donc en deçà du seuil établi à 200 µg/l.
Concernant la turbidité, la commune de Miquelon a mis en œuvre des mesures de correction, qui ont permis de retrouver une valeur de la turbidité conforma, de 0,28 NFU.

Après le passage sur site d’un chimiste venu d’Hexagone, plusieurs solutions à long terme seraient envisagées, selon Franck Detcheverry, maire de Miquelon-Langlade, dans des propos rapporté par Saint-Pierre-et-Miquelon la 1ere :
"Il y a plusieurs solutions envisagées : modifier le process de la station, l'injection de certains réactifs se fera à des moments différents durant le traitement de l'eau pour améliorer cette problématique du fer. Autre solution : installer un réchauffeur pour l'eau, un système onéreux. Dernier point : utiliser de nouveaux réactifs".

Les analyses nécessaires au processus de décision quant aux solutions à apporter seront réalisées dans l’Hexagone. La gestion de l’incident sur les 15 derniers jours a coûté 40.000€ à la commune de Miquelon. 


 

Damien CHAILLOT