Nouvelle-Calédonie: Le Premier ministre Gabriel Attal rend hommage aux deux gendarmes «tombés pour rétablir l'ordre»

©  X-Gabriel Attal

Nouvelle-Calédonie: Le Premier ministre Gabriel Attal rend hommage aux deux gendarmes «tombés pour rétablir l'ordre»

Le Premier ministre Gabriel Attal a rendu hommage ce vendredi aux deux gendarmes tués lors des violences en Nouvelle-Calédonie, «tombés pour rétablir l'ordre, protéger nos concitoyens», lors d'une cérémonie à Maisons-Alfort (Val-de-Marne). «Deux gendarmes sont tombés pour rétablir l'ordre, pour protéger nos concitoyens. Deux gendarmes sont tombés, portant l'uniforme de la France face aux émeutes et aux violences», a déclaré le chef du gouvernement.

 

Emmanuel Macron était dans l'avion retour de l'archipel où il a effectué un déplacement éclair pour tenter de mettre fin à la crise. «Nous puiserons dans votre exemple la force de continuer la mission», a ajouté Gabriel Attal, face aux cercueils des deux gendarmes disparus.

Le Maréchal des logis-chef Nicolas Molinari (22 ans) et le major Xavier Salou (46 ans) ont été tués respectivement les 15 et 16 mai dans l'archipel, le premier par un tir dans la tête en intervention, le second par un tir accidentel d'un de ses collègues lors du maniement d'une arme. Ils font partie des sept victimes des violences qui secouent la Nouvelle-Calédonie depuis dix jours, sur fond de contestation d'une réforme électorale rejetée localement par les indépendantistes.

«Aujourd'hui, en Nouvelle-Calédonie, la mission continue»

La 7e victime, un homme de 48 ans tué par un policier selon le procureur de Nouméa Yves Dupas, a été enregistrée vendredi, au lendemain de la visite d'Emmanuel Macron, venu installer une mission de dialogue en rencontrant les différentes forces politiques de l'archipel.

«Aujourd'hui, en Nouvelle-Calédonie, la mission continue», a affirmé Gabriel Attal, rappelant que «c'est bien l'ordre qu'il faut rétablir et rétablir vite avant que la situation ne dégénère encore». «La situation aujourd'hui reste extrêmement fragile en Nouvelle-Calédonie, un rien peut la faire vaciller», a-t-il ajouté, prônant «l'apaisement». «Cet apaisement, ce dialogue, c'est celui auquel œuvre le président de la République en se rendant sur place, en écoutant les acteurs, en créant les conditions du dialogue», a-t-il conclu, avant de déposer sur les cercueils des deux gendarmes la médaille militaire et l'insigne de Chevalier de la Légion d'honneur.

Avec AFP