Le réalisateur guadeloupéen Jean-Claude Barny présidera le jury de la 7ème édition du Festival International du Film documentaire de l’Amazonie et des Caraïbes avec 32 films programmés

© Fifac

Le réalisateur guadeloupéen Jean-Claude Barny présidera le jury de la 7ème édition du Festival International du Film documentaire de l’Amazonie et des Caraïbes avec 32 films programmés

32 films représentant 18 territoires sont programmés à la 7ème édition du Festival International du Film documentaire de l’Amazonie et des Caraïbes (FIFAC) qui se tiendra à Saint-Laurent –du-Maroni, en Guyane, du 7 au 11 octobre 2025. Parmi ces films, 17 seront en compétition officielle à l’issue de laquelle le jury présidé par le réalisateur guadeloupéen décernera 5 Prix. Une édition 2025 qui met aussi à l’honneur les peuples autochtones. Façon de rendre hommage aux descendants des premiers habitants d’Amazonie.

Créé en 2019 dans la continuité du FIFO (Festival International du Film documentaire Océanien) qui se tient en Polynésie depuis 2004, le FIFAC (festival International du Film documentaire Amazonie – Caraïbes) est une sélection internationale de films issus de l’Amazonie et des Caraïbes et un lieu de partage, de découvertes et de rencontres professionnelles ayant pour ambition de donner la parole à une filière créative et métissée.

Au fil du temps et des éditions, le FIFAC s’est imposé comme « un espace de référence pour la réflexion et la coopération professionnelle autour du documentaire en Amazonie et dans la Caraïbe », assurent ses initiateurs qui, par les voix de Bertrand Délezir et de Frédéric Belleney, respectivement président et directeur général de l’AFIFAC (Association du Festival International du Film d’Amazonie et des Caraïbes), déclarent vouloir « contribuer à l’intégration durable des récits amazoniens et caribéens dans le paysage mondial du documentaire ». Car, à leurs yeux, le documentaire est un outil de résistance. Les films projetés dans le cadre du FIFAC dérangent, révèlent et mettent en exergue l’histoire de ces peuples amazoniens et caribéens pour mieux appréhender les grands enjeux politiques, sociaux et environnementaux d’aujourd’hui. « Chaque projection est une invitation à repenser nos rapports au monde et à imaginer ensemble de nouveaux horizons de liberté » clament-ils, pour mieux faire comprendre l’importance de ce festival.

32 films représentant 18 territoires programmés

Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si ce festival s’est implanté à Saint-Laurent-du-Maroni, carrefour des influences sud-américaines, caribéennes et européennes et que les projections aient lieu sur 3 sites, dont deux en plein air, du Camp de la Transportation, un ancien bagne, haut lieu de mémoire chargé d’histoire, transformé aujourd’hui en espace culturel transdisciplinaire.

32 films représentant 18 territoires, dont 15 issus de l’Amazonie et des Caraïbes et 3 des autres mers, sont programmés dans cette 7ème édition du FIFAC. Parmi eux, 17 films seront en compétition officielle dans 2 catégories (9 longs-métrages et 8 courts-métrages) pour lesquels 5 prix seront attribués, dont le Grand Prix FIFAC/France Télévision, le Prix du meilleur court-métrage, le Prix du jury lycéen, le Prix du Public et - grande nouveauté - le Prix « Demain » France Télévision qui récompense un film en lien avec les enjeux climatiques et les questions environnementales en outre-mer.

Ces prix seront décernés par un jury composé de 5 membres et présidé par le cinéaste guadeloupéen Jean-Claude Barny qui a notamment réalisé « Fanon » sorti en 2025. Un film qui explore la vie et l’œuvre du penseur, écrivain, auteur entre autres du célèbre « Damnés de la terre » et psychiatre martiniquais Frantz Fanon, figure majeure de l’anticolonialisme et de l’antiracisme et militant de l’indépendance de l’Algérie.

Mise à l’honneur des peuples autochtones

Cette édition 2025 du FIFAC entend également mettre à l’honneur les peuples autochtones, descendants des premiers habitants de l’Amazonie qui représentent 4% de la population totale de la Guyane et qui subissent encore maintenant des discriminations tant sur le plan économique et social qu’au niveau culturel. Ainsi, 7 films en lien avec ces peuples autochtones, dont 3 en compétition sont présentés et l’affiche du FIFAC 2025 conçue par l’artiste graphiste Caroline Pageaud représentant une femme Kali ’na en habit traditionnel issue de l’une des ethnies autochtones les plus présentes en Guyane, symbolisent cette mise en lumière.  Par ailleurs, un coup de projecteur sera porté sur les productions brésiliennes, année France-Brésil oblige.

Durant 5 jours, des projections, des avant-premières, des tables-rondes, des rencontres de co-production avec des jeunes auteurs sont proposés au grand public, aux scolaires et au professionnels au cours de ce FIFAC qui devrait, comme l’an dernier où l’on avait enregistré plus de 4 000 visiteurs, attirer de nombreux curieux.

 

7ème FIFAC – Festival International du film documentaire Amazonie – Caraïbes

Du 7 au 11 octobre 2025

Camp de la Transportation

97311 Saint-Laurent-du-Maroni

Renseignements : www.festivalfifac.com