La ministre de la Santé confirme l'augmentation du coefficient géographique pour le CHU de La Réunion

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La ministre de la Santé confirme l'augmentation du coefficient géographique pour le CHU de La Réunion

Interpellée par la sénatrice PS de La Réunion, Audrey Bélim, la ministre de la Santé et de l'Accès aux soins, Geneviève Darrieussecq, a confirmé l’augmentation du coefficient géographique de 31% à 34% pour le CHU de La Réunion, en 2024. Cette augmentation sera progressive, prévient toutefois la sénatrice.

Annoncée en 2023, cette augmentation demandée de longue date doit être effective cette année, mais les coupes budgétaires font craindre un abandon de celle-ci. « La ministre m’a confirmé l'augmentation du coefficient géographique de 31% à 34% pour le CHU de La Réunion. C’est un soulagement vu la contrainte budgétaire que chacun connaît » a assuré la sénatrice Audrey Bélim dans un communiqué, après avoir interpellé la ministre lors d'une session au Sénat hier soir.

« Cette revalorisation sera cependant progressive sur les années 2024 et 2025. Bien que ces engagements représentent une avancée, j'insiste sur la nécessité d'un soutien renforcé de l'État dès 2024, compte tenu de notre situation d'insularité et des évacuations sanitaires que notre CHU réalise au nom de la solidarité nationale », ajoute la sénatrice, qui a aussi demandé « des mesures supplémentaires pour soutenir notre CHU, qui gère de nombreuses évacuations sanitaires depuis Mayotte ».

L’augmentation du coefficient géographique a été annoncée en novembre 2023. Outre La Réunion, les territoires de Mayotte et de Guyane doivent aussi bénéficier d’une augmentation : respectivement de 29% à 33,1% et de 31% à 33,6%. En décembre dernier, une mission flash de la Délégation aux Outre-mer de l’Assemblée nationale préconisait des réévaluations plus transparentes, une obligation de révision bisannuelle, et l’instauration d’une dotation forfaitaire compensatoire dès que possible pour l’ensemble des hôpitaux ultramarins.