La France « est candidate » pour rejoindre l'Organisation du traité de coopération amazonienne, a annoncé lundi Emmanuel Macron, justifiant son absence au dernier sommet régional au Brésil début août.
« Je voulais bien être le seul chef d'État européen invité, à côté d'ambassadeurs européens, pour aller expliquer (...) comment on finance l'Amazonie », mais la France est « une puissance amazonienne à travers la Guyane » et « il se trouve qu'aujourd'hui nous ne sommes pas parties du traité », a déclaré le président de la République devant les ambassadeurs français.
« Donc je le dis solennellement, la France est candidate à rejoindre l'Organisation du traité de coopération amazonienne », afin « d'y avoir une représentation associant étroitement la Guyane française », a-t-il ajouté. Fondée en 1995 pour préserver une région abritant environ 10% de la biodiversité mondiale, cette instance réunit à ce jour huit pays membres : Brésil, Bolivie, Colombie, Équateur, Guyana, Pérou, Suriname et Venezuela. Leur dernier sommet début août à Belém a abouti à la création d'une « alliance » contre la déforestation.
« Je souhaite vraiment que le Brésil et toutes les puissances de la région puissent accepter notre demande de candidature et nous permettent d'intégrer ce format », a insisté Emmanuel Macron.
Avec AFP