En déplacement en Guyane, le ministre des Outre-mer Manuel Valls a enchaîné les visites et les rencontres avec les acteurs locaux. L’un des sujets majeurs abordés lors de sa journée de dimanche a été l'orpaillage, tant légal qu’illégal. L'occasion au micro de faire le point sur la situation et d'annoncer des mesures.
Le gouvernement entend en effet structurer davantage l’activité aurifère légale tout en intensifiant la lutte contre l’orpaillage clandestin, a indiqué le minsitre en visite sur un site d'orpaillage légal. Un appel à manifestation d’intérêt sera lancé dès le mois de juillet afin d’identifier de nouveaux opérateurs légaux. Cette démarche est menée en lien avec le ministre de l’Industrie, Marc Ferracci a t-il précisé au micro de Guyane la1ere. « Un appel à manifestation d’intérêt sera lancé en juillet pour installer des opérateurs légaux, nous faisons le lien avec le ministre de l’Industrie, Marc Ferracci. Mais faciliter l’orpaillage légal suppose de combattre l’illégal, pilleurs de ressources qui empoisonnent les cours d’eau », a déclaré Manuel Valls.
Afin de renforcer les actions contre les filières illégales, plusieurs mesures concrètes ont été annoncées. Un décret sera pris en septembre pour encadrer plus strictement le transport du matériel utilisé pour l’orpaillage et renforcer les obligations de traçabilité. En parallèle, les moyens opérationnels sur le terrain seront augmentés. « Donc il y aura dans quelques mois, en septembre, un décret instaurant un contrôle du transport du matériel utilisé pour l’orpaillage illégal et renforçant les obligations de traçabilité, un renforcement du dispositif opérationnel, avec notamment la mise en place d’un état-major commun entre les armées et la gendarmerie, la livraison aussi des 4 hélicoptères Caracal, qui viennent remplacer les Pumas », a précisé le ministre.
Manuel Valls a également salué la coopération accrue entre les forces de sécurité intérieure et la justice, rendue possible notamment par l’arrivée récente de la nouvelle procureure de la République. Et puis évidemment grâce à l’arrivée de la procureure de la République, une très grande coopération entre les forces de sécurité intérieure et la justice. Ce combat continue, et il est évidemment vital pour la Guyane », a-t-il conclu.
Damien CHAILLOT