Le bimoteur de la compagnie Chalair aviation est bien arrivé sur le tarmac de l’aéroport Félix Eboué ce mardi 5 octobre 2023, depuis celui de Paramaribo au Suriname, avec à son bord son équipage et les pièces nécessaires à sa maintenance. Loué par la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG) pour une période d’un mois, l’appareil opèrera dans le ciel guyanais pour son premier vol dès ce jeudi 5 octobre.
Un indéboulonnable De Havilland DHC-6 Twin Otter, appareil mythique pour sa robustesse et sa fiabilité, utilisé à travers le monde depuis sa première mise en production et sa première version, en 1965.
Cet avion, c’est celui opéré par la compagnie Chalair, qui a répondu à l’appel de la CTG après la disparition d’Air Guyane. Pendant un mois, le temps pour la CTG de finaliser la première Délégation de Service Public (DSP) d’urgence d’une durée de 7 mois, le bimoteur de 19 places sera prêt à accomplir ses missions de transport depuis le tarmac de l’aéroport Félix Eboué, sur demande de la CTG. Cette solution d’urgence a permis à la CTG de pallier la soudaine disparition de la compagnie aérienne Air Guyane, pour un montant de 528.000€.
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La compagnie Chalair Aviation, qui ne dispose d’aucune infrastructure en Guyane, s’appuiera sur les structures et encadrements présents à Felix Eboué pour effectuer ses vols quotidiens, en lien permanent avec la CTG, comme l’explique Alain Battisti, président de Chalair Aviation, au micro de nos confrères de Guyane la 1ère : « Il y a bien sur un aéroport géré par la chambre de commerce qui nous accueille, et puis également des sociétés qui sont capable de gérer les passagers, c’est le cas de la société Samsic avec laquelle nous avons contracté (…) Le programme va être défini chaque jour en fonction des priorités. Les passagers sont prioritaires, c’est le choix qu’a fait la CTG, et le fret sera en complément, sauf sur Saül, puisque là il y a une vraie problématique d’isolement de cette communauté ».
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Le Twin Otter de Chalair Aviation sillonnera le ciel guyanais pendant 31 jours, durée de sa mission, avant que la CTG n’ait finalisé la première Délégation de Service Public d’urgence d’une durée de 7 mois, avant la mise en œuvre d’une DSP traditionnelle de 5 ans.
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Damien CHAILLOT