Ce vendredi, le tribunal de commerce de Pointe-à-Pitre a validé la reprise partielle du groupe aérien Caire par la Cipim, holding du groupe Edéis, allié à la collectivité de Saint-Martin, qui n’inclut que la poursuite des liaisons effectuées par Air Antilles, mais pas l’activité d’Air Guyane. Face à la situation, la Collectivité Territoriale de Guyane annonce la mise en œuvre de solution d’urgence, avec l’appui d’appareils privés et la mise en place d’une Délégation de Service Public (DSP).
Après le retrait de l’offre de la CAFOM le 28 septembre 2023, qui proposait une reprise globale des actifs et services du groupe CAIRE, à laquelle était opposée la CTG, le tribunal de commerce de Pointe-à-Pitre a tranché, et c’est la proposition de l’opérateur Edeis, soutenu par la Collectivité de Saint-Martin (CSM), concentrée sur la reprise de la filière Air Antilles, qui a été validée.
En l’absence de repreneur pour les activités guyanaises, et de par la gravité de la situation que représente sa cessation en raison du fort enclavement de certaines communes et du besoin de continuité territoriale, la CTG annonce la mise en œuvre d’une solution d’urgence, après avoir préventivement contacté plusieurs sociétés capables d’intervenir en urgence pour assurer des déplacements essentiels.
Ainsi, les moyens privés guyanais sont mobilisables à compter de ce samedi, et seront complétés, dès la semaine prochaine, par un avion de 19 places. La CTG ajoute qu’un avis de consultation pour la mise en place d’une DSP d’urgence, « en cours de lancement, afin que des compagnies aériennes se positionnent rapidement pour assurer les rotations ».
Damien Chaillot