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L’entrée en vigueur des motifs impérieux à compter du 2 février inquiète la Fédération du Tourisme de proximité en Guadeloupe. Lors d’une conférence de presse, l’association qui regroupe des propriétaires de gîtes, a exposé ses craintes quant à la nouvelle saison touristique. Elle réclame des mesures de soutien pour accompagner le secteur d’activité, déjà fragilisé par la crise sanitaire durant l’année 2020.

La reprise du secteur touristique n’aura duré que quelque mois. Le Gouvernement vient d’annoncer le retour des motifs impérieux pour tous les déplacements à destination des Outre-mer. Des restrictions de voyage qui pénalisent à nouveau les professionnels du tourisme. S’ils disent comprendre l’impératif sanitaire, ils dénoncent une situation économique désastreuse pour leur activité fortement sinistrée. « Nous sommes entièrement d’accord qu’il faut respecter des mesures sanitaires, d’hygiène et surtout la sécurité pour la population guadeloupéenne mais il faut aussi mettre en place des mesures d’accompagnement devant une situation aussi difficile» a déclaré Jean-Yves Ramassamy, président de la Fédération de Tourisme de proximité au micro de Guadeloupe la 1ere.

Face à l’absence de touristes, les professionnels du tourisme souhaitent des mesures d’accompagnement pour maintenir leur activité. « Nous demandons la poursuite du fonds de solidarité et surtout qu’il nous soit donné en temps et en heure. Aujourd’hui, on compte sur cette subvention qui nous permet de payer au moins de payer nos charges fixes, nous demandons que ce fonds de solidarité soit calculé sur l’année de référence de 2019. Nous demandons un accompagnement des banques pour le report systématique de nos échéances»,précise Olivia Ramoutar, 1ere vice-présidente de la Fédération de Tourisme de proximité.

Dans ce secteur qui recense environ 25 000 lits dans les départements, les professionnels entendent bien faire entendre leurs voix et espèrent rallier à leur cause les autres secteurs d’activités de l’hotellerie et du tourisme.