Interrogé par le sénateur de Guadeloupe Dominique Théophile, le ministre des Outre-mer a confirmé l’organisation d’un CIOM au second trimestre 2025. Parmi les sujets qui pourraient être abordés : la vie chère, l’insécurité, la lutte contre les trafics, contre la violence faite aux femmes ou encore les « dossiers institutionnels ».
Au Sénat, c'est sur le calendrier du CIOM, le Comité Interministériel des Outre-mer, que le gouvernement a été interrogé. Le sénateur de Guadeloupe Dominique Théophile a évoqué cette nécessaire rencontre mais aussi les aspirations au changement institutionnel.
En juillet 2023, 72 mesures avaient alors été annoncées mais aujourd'hui, selon le parlementaire, il y a un « manque de lisibilité » alors que « les préoccupations demeurent inchangées ». Sur ces 72 mesures, qui ont essentiellement concerné les DROM, 32 ont été mises en place, a précisé le ministre. « C’est trop peu » a-t-il toutefois concédé.
« Il n'y a aucun tabou et nous abordons l'ensemble des questions économiques, sociales, de vie chère, la lutte contre la sécurité et le trafic, des questions évidemment liées à l'éducation, la lutte contre la violence faite aux femmes. Bref, il y a beaucoup de dossiers à aborder et les dossiers institutionnels devront aussi être abordés avec méthode, avec mesure », a-t-il ajouté.
Contrairement au CIOM de 2023, le prochain devrait aussi concerner les Collectivités d’Outre-mer, et notamment celles du Pacifique.
Avec RCI Martinique