Après près de 7 semaines de mobilisation, les planteurs de canne sont tombés d’accord avec l’usine de Gardel ce vendredi 26 avril, un peu avant 13h. État, Région et Département ont joué un rôle décisif pour sortir de ce conflit. Un sujet de notre partenaire RCI Guadeloupe.
La récolte de la canne à sucre va enfin pouvoir réellement démarrer en Guadeloupe. Ce vendredi, à l’issue de longues semaines de tensions entre planteurs et usiniers, les planteurs de canne mobilisés ont signé un accord, qui comporte 13 points.
Parmi ceux-ci, s’ils n’ont pas obtenu la revalorisation à 120 euros pour le prix de la tonne de canne, ils ont obtenu un certain nombre de compensations financières qui vont permettre à la campagne sucrière d’avoir bien lieu cette année. Wilhem Monrose, l’un des porte-paroles du collectif des agriculteurs, a détaillé l’accord, devant les agriculteurs mobilisés depuis plusieurs jours.
Au total, environ 2,25 millions d’euros ont été mis sur la table entre État (900 000 euros), la Région (500 000 euros), le Département (250 000 euros) et l’Usine de Gardel (500 000 euros). Hier, Ary Chalus, le président de la Région Guadeloupe et Xavier Lefort, le préfet, avaient convoqué Nicolas Philippot, le directeur de l'usine, afin de trouver une solution. C'est à l'issue que la Région avait annoncé de nouvelles propositions. Ce matin, les planteurs ont souhaité un effort supérieur de Gardel mais ont, malgré tout, entériné l’accord.
La zone de Jarry libérée
À Jarry en ce début d'après-midi, les exploitants ont commencé à libérer les accès à la zone industrielle, totalement paralysée depuis deux jours. Un soulagement pour tous. La réaction de Katia, exploitante agricole à Sainte-Rose :
Christian, exploitant agricole, se réjouit, lui aussi, de la solidarité manifestée durant ce conflit.
Rodolphe Lamy et Bernard Solé pour RCI Guadeloupe