Rentrée scolaire 2017: Environ 330 étudiants calédoniens accueillis par la Maison de la Nouvelle-Calédonie à Paris

Rentrée scolaire 2017: Environ 330 étudiants calédoniens accueillis par la Maison de la Nouvelle-Calédonie à Paris

©Archives / Outremers360

Comme chaque année de juillet jusqu’à septembre, la Maison de la Nouvelle-Calédonie est en effervescence pour accueillir les étudiants calédoniens dans l’Hexagone. Cette année, environ 330 étudiants sont attendus jusqu’au 7 septembre et pris en charge à Paris avant de rejoindre leur ville d’études.

« On va accueillir environ 250 boursiers et 80 non-boursiers. Soit 330 étudiants environ, avec les arrivées individuelles » explique Agnès Siraut, Chef du Service Etudiant Formation Jeunesse (SEF) de la Maison de la Nouvelle-Calédonie à Paris. « Les arrivées sont prévues jusqu’au 7 septembre. On les accueille à Paris pendant deux jours, on organise des ateliers », poursuit-elle. Ces ateliers portent notamment sur la sécurité sociale, mais aussi l’e-réputation, les transports et la pédagogie : « pour que les étudiants soient bien conscients des heures de travail à fournir en dehors des heures d’études pour réussir ».

« Après on les accompagne dans les gares des villes d’études. Mais notre souci aussi cette année est de trouver les gens pour les accueillir: on va couvrir 108 villes, nous n’avons pas suffisamment d’associations d’étudiants pour les accueillir partout. Donc on travaille aussi avec un réseau calédonien, un réseau Maison de la Nouvelle-Calédonie, de sympathisants, de gens qui ont passé quelques temps en Nouvelle-Calédonie, ou qui ont de la famille là-bas », rassure Agnès Siraut, cheffe d’orchestre d’une opération rondement menée chaque année.

Agnès Sirault orchestre chaque année l'accueil des étudiants calédoniens dans l'Hexagone ©Outremers360

Agnès Siraut orchestre chaque année l’accueil des étudiants calédoniens dans l’Hexagone ©Outremers360

« Primordial » pour celle-ci : les moyens de paiement et surtout, le logement. « On s’attache à ce qu’ils aient tous un logement quand ils arrivent dans leur ville d’études » confie Agnès Siraut, « on a des difficultés en ce moment sur Bordeaux, l’an dernier sur Lyon. Ça commence à être critique. Si le positionnement ne se fait pas suffisamment tôt, la période fin août-début septembre commence à être difficile ». « Il y a une grosse attente du Crous en particulier à Bordeaux. Ils ont fermé la liste d’attente », regrette-t-elle. « Certains étudiants et leurs familles actuellement à Bordeaux sont venus nous voir car ils se heurtent à l’histoire du garant, bien que ce soit interdit par la loi. De notre côté, on fait remonter, on discute du texte de loi (loi n°2006-872 du 13 juillet 2006, ndlr) », explique-t-elle.

En effet, la domiciliation bancaire des garants, bien souvent les parents d’étudiants, est l’éternel obstacle à la recherche d’un logement dans l’Hexagone. Le 8 novembre dernier, trois ministres avaient pris la défense des étudiants ultramarins, ceux du Logement, des Outre-mer ainsi que le Délégué interministériel à l’Egalité des chances des Français d’Outre-mer. Ces derniers avaient adressé une lettre aux professionnels immobiliers, afin de dénoncer « le caractère discriminatoire et illégal de ces refus », confirmé par le Défenseur des Droits.