Depuis le week-end dernier, plusieurs spécimen de galères portugaises, une sorte de méduses, ont été repérées sur les différentes plages de Cap-Chevalier à Sainte-Anne en Martinique, de la Caravelle en Guadeloupe ou dans les baies d’Uturoa et à Avera en Polynésie Française.
Cet organisme aquatique est composé d’eau à 90% et dispose d’un flotteur de 10 à 20 cm, nommé pneumatophore (sorte de ballon ovale translucide, donnant sa forme à l’animal). Sa teneur en air lui permet de se déplacer avec le vent et des courants marins et de se déplacer depuis les mers tropicales et subtropicales des océans Atlantique et Indien où elle vit habituellement vers les côtes européennes. Cet organe a la capacité de se dégonfler lorsqu’il est attaqué à la surface, lui donnant ainsi la possibilité de plonger brièvement pour se mettre à l’abri. La galère portugaise dispose également de nombreux nématocystes (filaments extrêmement urticants), pouvant atteindre 50m.