Philippe Diallo a été officiellement élu président de la Fédération Française de Football (FFF), avec 55,34% des voix, battant Pierre Samsonoff, proche de Noël Le Graët que Diallo avait remplacé, confirmant ainsi son rôle après une période d’intérim débutée en février.

Fort d’une expérience de plusieurs décennies dans le football français, Diallo a remporté la confiance des électeurs grâce à une vision centrée sur l’unité, la modernisation et la représentativité de tous les territoires, y compris les Outre-mer.

Cette élection marque une étape majeure pour la FFF, d’autant plus que Diallo a choisi de s’entourer de personnalités aux parcours variés et engagés. Parmi les membres de son équipe figurent deux femmes ultramarines. En premier lieu, Joëlle Monlouis, originaire de Guadeloupe, qui occupera le poste stratégique de secrétaire générale, devenant ainsi une figure centrale de la gouvernance fédérale. Et Ludivine Quédinet, native de Saint-Pierre-et-Miquelon, inscrite comme candidate réserviste, témoigne de la volonté d’inclure des talents des territoires éloignés au cœur des décisions de la FFF.

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Philippe Diallo a souligné, dans son discours, l’importance de bâtir une fédération qui reflète toute la diversité du football français, en intégrant les spécificités des régions d’outre-mer. Ce choix renforce son ambition de moderniser l’institution tout en répondant aux défis sociétaux et sportifs.

Cette présidence débute dans un contexte où la FFF s’engage dans des projets ambitieux, notamment les Jeux olympiques de Paris 2024 et le renforcement de la formation des jeunes talents. Diallo, désormais à la tête de l’une des fédérations les plus influentes d’Europe, incarne le renouveau d’une gouvernance basée sur l’ouverture et l’efficacité.