Un tremblement de terre de magnitude 6,1 est survenu dimanche au Vanuatu, a annoncé l'Institut américain de géophysique (USGS), quelques jours après un puissant séisme de 7,3 sur l'île principale de l'archipel océanien.
La nouvelle secousse s'est produite à 40 kilomètres de profondeur et à 30 kilomètres à l'ouest de la capitale, Port Vila, a précisé l'USGS. Aucune alerte au tsunami n'a été déclenchée à la suite de ce séisme, qui s'est produit à 2h 30 du matin, heure locale.
Le tremblement de terre de magnitude 7,3 qui s'était produit mardi au large de l'île principale a tué au moins douze personnes, par des effondrements de bâtiments et des glissements de terrain. Il a endommagé l'approvisionnement en eau, coupé les réseaux de téléphonie mobile et interrompu l'activité du principal port de la capitale.
Le Vanuatu a déclaré l'état d'urgence pour sept jours et un couvre-feu nocturne à la suite du séisme de mardi. Il a annoncé samedi la levée de la suspension des vols commerciaux.
L’ambassade de France à Port-Vila a coordonné l’évacuation vers Nouméa d’un total de 200 personnes, ressortissants français et européens, dont une cinquantaine d’enfants et plus d’une douzaine de personnes âgées. indique l’ambassadeur Jean-Baptiste Jeangène Vilmer. Dans le sens inverse, le matériel et les personnels de secours continuent d’arriver au Vanuatu depuis la Nouvelle-Calédonie.
Comme prévu, l’armée française a procédé à plusieurs survols de zones reculées, avec, à bord de l’hélicoptère, des officiels du service des catastrophes naturelles du Vanuatu et des ingénieurs néo-zélandais. Les autorités redoutent à présent de fortes pluies qui pourraient créér des inondations et nécessiter de nouvelles évacuations.« Le pronostic n’est pas bon, écrit l’ambassadeur qui était aussi à bord. La terre est partout déchirée, écorchée. Plus rien ne retient l’eau qui s’accumule. Le risque est que de fortes pluies, qui pourraient venir bientôt, créent des inondations qui pourraient requérir des évacuations. ».
Avec AFP et Radio 1