Le navire américain de combat littoral USS Jackson est arrivé à Tahiti ce mardi. Le trimaran militaire, spécialisé dans la lutte contre la pêche illégale, doit rester jusqu’au 25 septembre.
C’est une silhouette peu commune qui a franchi ce mardi la passe de Papeete. L’USS Jackson, « fleuron de la marine américaine », a jeté l’ancre dans les eaux polynésiennes après un passage aux Fidji. « C’est la première fois que ce navire de combat littoral, (…) accoste en Polynésie française » a fait savoir un communiqué du gouvernement local. L’USS Jackson est le 3ème littoral combat ship (LCS) de la classe « Independance », dédié à la lutte contre la pêche illégale dans les eaux du Pacifique.
« Ce qui est très intéressant à noter c’est que ce sont des bateaux de nouvelle conception, puisqu’ils ont été mis à l’eau en 2017 », explique Christopher Kozely, agent consulaire des États-Unis en Polynésie, interrogé par Radio 1 Tahiti. « Ils ont un faible tirant d’eau et peuvent donc circuler dans des rivières ou des endroits où d’autres navires ne peuvent pas se déplacer et du coup sont aussi très rapides lorsqu’il s’agit de se ré-agencer, pour s’adapter à une situation de combat ».
Comme à chaque visite de navire militaire américain, l’agence consulaire a lancé l’opération « Adopt a sailor » (adopte un marin). Le programme est simple : tout volontaire qui souhaite partager un moment avec un marin américain est invité à lui faire découvrir la culture polynésienne, soit par le biais d’une visite de l’île, d’un monument ou d’une ballade en montagne, soit par le biais de la gastronomie locale, lors d’un déjeuner ou dîner, précise TNTV.
De son côté, le président de la Collectivité d’Outre-mer, Édouard Fritch, a reçu le contre-amiral Crawford, qui « a profité de cette visite de courtoisie pour assurer du soutien américain à la région Pacifique et à la Polynésie française ». « Il a souligné la volonté de consolider leur coopération avec la marine nationale, dans le domaine de la protection des eaux polynésiennes face aux navires de pêche étrangers entrant illégalement dans notre zone économique exclusive » explique la Présidence polynésienne qui évoque aussi « des partenariats dans le domaine de la formation maritime ».