Le premier comité de gestion du fonds pour l’amélioration et le développement de la qualité de la construction en Nouvelle-Calédonie s’est tenu le jeudi 13 mars sous la présidence de Petelo Sao, membre du gouvernement chargé du secteur. Cette réunion a permis d’acter le financement et le soutien de divers projets visant à améliorer la qualité, la performance et la sinistralité du secteur de la construction.
Institué en 2022 par une loi du pays, le fonds pour l’amélioration et le développement de la qualité de la construction est financé par une part du produit de la taxe sur les conventions d’assurances. Son objectif est de cofinancer des initiatives respectant le Référentiel de la Construction en Nouvelle-Calédonie (RCNC). Les projets soutenus doivent avoir un impact positif sur la qualité de la construction et réduire la sinistralité.
« Nous voulons, au travers de ce fonds, permettre à des acteurs locaux qui ont de nouveaux procédés de se développer, mais surtout de valoriser des matériaux nouveaux afin d’améliorer la construction en Nouvelle-Calédonie. Je pense par exemple à la valorisation de certains déchets comme la scorie, à la fabrication de briques en terre crue, ou encore à la structuration de la filière bambou », a déclaré Petelo Sao, citant comme exemples la valorisation de la scorie, la fabrication de briques en terre crue ou encore la structuration de la filière bambou.
Une sélection rigoureuse des projets
Le comité de gestion du fonds est composé de représentants du secteur de la construction, notamment des membres du comité technique d’évaluation du RCNC, des organisations professionnelles (FCBTP, COSODA, FEINC, CPME), des bailleurs sociaux et de l’Ordre des architectes. Deux personnalités qualifiées du secteur privé y siègent également.
Les demandes de financement doivent être soumises via un formulaire en ligne, accompagnées de justificatifs. Un rapport de présentation est ensuite rédigé avant soumission au comité de gestion. Les critères de sélection incluent l’existence de cofinanceurs, l’intérêt du projet pour le développement de la qualité de la construction et son respect de la concurrence loyale.
Parmi les initiatives éligibles figurent les actions de formation, l’accompagnement technique à la mise en place de filières de matériaux biosourcés et géosourcés, le développement de solutions innovantes en construction, ainsi que la décarbonation du secteur du BTP. Le comité de gestion se réunira une fois par trimestre pour examiner les dossiers soumis.
« Cette toute première réunion nous a permis de mettre en place notre cadre de travail, notre règlement intérieur, ainsi que le code déontologie que nous allons suivre pour mener à bien notre mission. Le comité de gestion se réunira une fois par trimestre afin d’étudier les dossiers qui lui seront soumis », a conclu le membre du gouvernement.
Damien Chaillot