Nouvelle-Calédonie : signature d’un accord-cadre avec l’objectif de décarboner l’industrie minière

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Nouvelle-Calédonie : signature d’un accord-cadre avec l’objectif de décarboner l’industrie minière

Acté ce mardi 24 mai 2022, un accord-cadre a été signé par le gouvernement de Nouvelle-Calédonie, le Province Sud, Enercal, Prony Resources et la SLN. Objectif : décarboner l’industrie du nickel, poursuivre la voie de la transition énergétique et instauré une dynamique vertueuse.


Décarboner l’exploitation du nickel en Nouvelle-Calédonie et faire de cet accord une référence dans le cadre de la transition énergétique et l’avenir du secteur, c’est l’axe de travail porté d’une seule voix par les principaux acteurs privés et institutionnels dans ce dossier.

Plusieurs objectifs sont fixés, Enercal ambitionne d’être « l’acteur majeur de la transition énergétique en favorisant la maîtrise de l’énergie, l’émergence des nouvelles technologies et le développement des énergies renouvelables », en partenariat avec la SLN, le groupe souhaite une « réduction des émissions de CO2 de -40% en 2035, et la neutralité en 2050 », tandis que Prony Resources « se fixe comme objectif d’atteindre une réduction de ses émissions de gaz à effet de serre à hauteur de -50% d’émission de CO2 sur mix électrique en 2025, -50% sur le total des émissions de CO2 en 2030, et une neutralité carbone en 2040 ».

Lors d’une conférence de presse visant à présenter l’accord-cadre, Guillaume Verschaeve, le directeur général de la SLN, commente les projections énergétiques souhaitées, au micro de nos confrères de Nouvelle-Calédonie la 1ère : « Ce qu’on veut surtout dans le cadre de cette transition énergétique globale au niveau du Territoire, c’est acheter, consommer beaucoup plus d’énergies renouvelables, donc à priori photovoltaïques, qui ont besoin d’être stockées, donc associées à des unités de stockage batteries ou hydrauliques ».

En substance, il s’agit donc de gérer la maîtrise des coûts de l’énergie tout en contribuant à sa dépollution. Un calendrier prévoit l’installation annuelle, à compter de 2025, de 100MW d’énergie solaire au sol, de 5MW d’énergie solaire sur les toits, 30MW en éolien en 2026, et l’apport périodique de nouvelles capacités de stockage d’énergie pour suivre ce développement des énergies renouvelables.
 

Damien CHAILLOT